A bird in the wild

L’interdiction du commerce de la faune aidera à arrêter la souffrance animale

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Le commerce mondial d’espèces sauvages est une industrie de plusieurs milliards de dollars qui cause une souffrance atroce aux animaux et met les gens en danger. Il est temps de mettre fin à cette cruauté.

Chaque jour, des millions d’animaux sauvages sont capturés illégalement, élevés ou vendus dans le commerce mondial des espèces sauvages qui représente plusieurs milliards de dollars – comme nourriture, animaux de compagnie, produits de médecine traditionnelle ou source de divertissement. Il est temps de mettre fin à cette souffrance inutile en adoptant une interdiction permanente du commerce des espèces sauvages.

Voici quelques-uns des bienfaits que la fin de ce commerce pourrait apporter aux animaux :

Sauver les dauphins de la captivité

Plus de 3 000 dauphins sont gardés en captivité dans le monde pour divertir des gens. Ils sont forcés de participer à des spectacles, mais aussi d’étreindre, de nager et de prendre des égoportraits avec des touristes. Alimentées par la demande des touristes et par la cupidité des entreprises, ces activités causent un stress immense aux dauphins. Ces derniers subissent des problèmes de santé incluant la déshydratation, la malnutrition, les infections fongiques et les problèmes oculaires entraînés par le fait d’être gardés dans de tout petits bassins dans des conditions artificielles.

Une interdiction du commerce des espèces sauvages mettrait fin à leur capture à l’état sauvage et éviterait leur reproduction, faisant de cette génération de dauphins la dernière à être gardée en captivité.

Apprenez-en plus sur la souffrance des dauphins en captivité.

A dolphin swimming through the water

Photo : Raggy Charters 

Protéger les pangolins

Ces animaux doux et timides sont tués pour leurs écailles et leur viande et vendus dans le commerce de la médecine traditionnelle asiatique. Plus d’un million de pangolins ont été arrachés à leurs habitats naturels en Afrique et en Asie au cours de la dernière décennie, ce qui en fait le mammifère sauvage le plus trafiqué du monde. Les modes de capture sont horriblement cruelles – ils sont souvent chassés des arbres avec de la fumée, puis violemment battus à coup de matraque et bouillis vivants.

La COVID-19 a mené à l’adoption par le gouvernement chinois de certaines mesures visant à freiner le commerce des pangolins. Or, des interdictions et des mises en application plus rigoureuses de ces dernières sont nécessaires pour assurer la sécurité de ces animaux.

Des animaux comme ces 150 pangolins secourus seront enfin protégés de ce commerce cruel.

A pangolin in the wild

Interdire l’élevage des tigres

À l’échelle du monde, des milliers de tigres sont reproduits pour être destinés à une vie d’exploitation. Lorsqu’ils sont petits, ces fauves sont utilisés comme accessoires photo et pour d’autres formes de divertissement. Que ce soit dans un site touristique en Thaïlande ou dans un zoo amateur ici au Canada, les conditions dans lesquelles ils sont gardés sont presque toujours inadéquates. Des enquêtes en cours suggèrent également que dans certains pays, les tigres sont tués pour la médecine traditionnelle asiatique lorsqu’ils deviennent trop vieux ou difficiles à utiliser.

Même si les tigres sont une espèce en voie de disparition, ils sont exploités à des fins de divertissement à l’échelle du monde. Malheureusement, de plus en plus de gens gardent des tigres comme animaux de compagnie, ce qui mène à encore plus d’exploitation. Il est choquant d’apprendre qu’on retrouve environ 5 000 tigres en captivité aux États-Unis et plus de 1 500 en Thaïlande, un centre touristique majeur.

Récemment adoptée aux États-Unis, la Big Cat Safety Act interdit la propriété privée des tigres et met fin à la cruelle industrie de la caresse des jeunes tigres.

Nous voulons que les autres gouvernements, comme celui de la Thaïlande, prennent leurs responsabilités envers les tigres et interdisent leur élevage et leur garde en captivité à des fins de divertissement.

Une interdiction du commerce mondial d’espèces sauvages y arriverait à une échelle encore plus importante.

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Photo : iStock. by Getty Images 

Sauver les ours de la souffrance

Environ 20 000 ours sont élevés légalement en Chine pour leur bile – un ingrédient en médecine traditionnelle asiatique. Les ours sont largement élevés en captivité, coincés dans de petites cages vides aux conditions rappelant celles des fermes-usines où ils passeront toute leur vie. Le processus d’extraction de la bile – c’est-à-dire son drainage au moyen d’un tube placé dans l’estomac de l’ours – leur cause d’atroces souffrances. Bien que des solutions de rechange d’origine végétale soient disponibles, la bile d’ours est utilisée pour traiter un éventail d’affections comme la fièvre, les calculs biliaires, les problèmes de foie, les maladies du cœur et l’irritation oculaire. Elle est aussi utilisée dans des produits comme du thé, du vin, de la pâte dentifrice et du shampooing qui sont largement vendus en Chine.

Bien que nous ayons fait des progrès considérables en Corée du Sud et au Vietnam pour éliminer progressivement l’industrie de la bile d’ours, son commerce est mondial. Il est choquant de savoir que le Canada joue aussi un rôle dans cette industrie cruelle : en raison de la raréfaction des ours noirs d’Asie, des ours sont chassés illégalement en nature pour leur vésicule biliaire au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, en Russie et au Japon.

Une interdiction mondiale est nécessaire afin de protéger tous les ours de cette souffrance terrible et inutile.

Apprenez-en plus sur ces trois ours secourus de la cruelle industrie de la bile d’ours.

Beer in het wild

Photo : istock.com 

Mettre fin aux promenades à dos d’éléphant

Beaucoup de touristes d’Europe et d’ailleurs se rendent en Asie avec le souhait de se promener à dos d’éléphant. Les éléphants utilisés pour les promenades subissent généralement des blessures causées par les sièges installés sur leur dos, des problèmes de pattes et de pied, ainsi que de la malnutrition. Ils sont souvent enchaînés et ne peuvent pas brouter ou côtoyer leurs semblables comme ils le feraient en nature. Pour les soumettre aux promenades, ils sont séparés précocement de leur mère et contraints de subir un bouleversant processus qui les « brise » mentalement. Comptant environ 2 200 éléphants utilisés pour les promenades, la Thaïlande est l’une des destinations touristiques les plus courues.

Une interdiction du commerce des espèces sauvages permettrait d’éviter que d’autres éléphants connaissent une vie de souffrance.

Apprenez-en plus sur ces éléphants secourus qui coulent des jours paisibles dans des sanctuaires.

A wild elephant walking through the trees

Permettre aux serpents de rester en nature

Des pythons royaux comptent parmi plus de 1,4 million d’animaux de compagnie exotiques au Canada. En un peu plus de 45 ans, plus de trois millions de pythons royaux ont été exportés de l’Afrique de l’Ouest vers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. Leur terrible périple leur cause une immense souffrance, qui ne fait que se poursuivre chez les commerçants et dans les animaleries. Lors de leur transport, ces animaux sensibles sont habituellement entassés dans de tout petits contenants en plastique sans espace pour bouger ou s’abriter, sans eau et sans rien pour régulariser leur température corporelle. Malheureusement, la plupart des personnes qui gardent des pythons royaux pour la première fois sont mal préparées pour fournir à ces animaux sensibles les soins spécialisés dont ils ont besoin, ce qui cause la mort de beaucoup de ces derniers.

Une interdiction du commerce des espèces sauvages leur permettrait de continuer à vivre à leur place, dans leur habitat naturel de l’Afrique de l’Ouest.

Saviez-vous que le Canada est l’un des principaux exportateurs de pythons royaux du monde? Apprenez-en plus sur ces animaux de compagnie exotiques populaires et sur la souffrance qu’ils subissent avec le commerce des espèces sauvages.

A wild snake hiding in foliage

Arrêter les égoportraits avec la faune

Des animaux comme les caïmans, les anacondas et les paresseux comptent parmi les espèces amazoniennes condamnées à une vie de souffrance pour des égoportraits payés par des touristes. Les animaux sauvages utilisés à cette fin sont souvent arrachés à leurs milieux naturels et gardés dans des conditions qui ne peuvent jamais répondre à leurs besoins. Ils sont réduits à de simples accessoires photo, passant d’une personne à l’autre sans répit. Ils souffrent de blessures, de stress et de maladies jusqu’à leur mort éventuelle. Soixante et un pour cent des espèces sauvages utilisés pour l’industrie des égoportraits sont menacées selon la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), une proportion alarmante.

Malheureusement, nous n’avons pas à chercher très loin pour trouver cette industrie cruelle. Il existe des lieux où l’on peut payer pour se faire photographier avec un animal sauvage à l’échelle du Canada.

Une interdiction du commerce des espèces sauvages permettrait de les garder à leur place dans la nature.

A sloth in the wild hanging from a tree branch

Contribuez à mettre fin au cruel commerce des espèces sauvages

Ensemble, nous pouvons protéger les millions d’animaux touchés par le commerce chaque année, dont environ 40 000 primates, 4 millions d’oiseaux et 640 000 reptiles vivants.

Votre soutien nous permettrait non seulement de continuer notre travail vital dans les autres pays, mais aussi de soutenir le projet de loi C-293, la Loi sur la prévention et la préparation en matière de pandémie au Canada. Cette loi que nous avons contribué à élaborer du point de vue du bien-être animal est une étape essentielle vers la reconnaissance du lien entre le commerce des espèces sauvages, les pandémies et les zoonoses, mais aussi du fait que la fin de l’exploitation des animaux est la clé afin de minimiser les activités pouvant causer une autre pandémie.

Ensemble, nous pouvons mettre fin à la souffrance animale.

Faites un don

Cette industrie horrible doit cesser. Elle cause une souffrance immense aux animaux et met les gens en danger.

Des zoonoses, qui sont causées par des agents pathogènes transmis des animaux aux humains, sont à l’origine de nombreuses épidémies, dont la pandémie de COVID-19. Le commerce des espèces sauvages contribue largement au risque de pandémies.

Plus de 1,8 million d’animaux sauvages ont été importés au Canada entre 2014 et 2019, et 93 % de ces importations n’étaient soumises à aucun permis ni à aucun dépistage de maladies, ce qui représente une proportion choquante. Nous aurions dû retenir la leçon après l’épidémie de SRAS en 2002, qui était également liée à un marché d’animaux sauvages et au commerce des espèces sauvages. Au lieu de cela, ce commerce s’est développé à l’échelle mondiale, augmentant les risques d’'émergence et de propagation de maladies zoonotiques, la COVID-19 en étant un exemple parfait.

Signez notre pétition dès maintenant et joignez-vous à nous pour exhorter le gouvernement du Canada à soutenir la fermeture immédiate et permanente des marchés d’animaux sauvages et la fin de l’importation et du commerce intérieur de la faune sauvage et de produits qui en sont dérivés.

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