Piglets on a high-welfare farm

10 ans de réalisations pour les animaux d’élevage

Nouvelles

Grâce à votre aide, nous avons réalisé d’incroyables progrès pour les animaux d’élevage au cours des 10 dernières années.

Grâce à vous…

2012

Nous avons convaincu l’Organisation des Nations Unies (ONU) d’inclure le bien-être animal dans les discussions du Sommet de la Terre (Rio+20). Cette décision sans précédent a marqué la première fois où des discussions mondiales sur le développement durable au niveau de l’ONU prenaient en considération les animaux et leur traitement. Elle a jeté les bases dont nous avions besoin pour veiller à ce que les animaux d’élevage deviennent un élément central des débats internationaux sur l’alimentation et l’agriculture.

Nous avons mis en lumière les horreurs de la production laitière industrielle qui confine un nombre immense de vaches à la misère d’une vie passée en permanence à l’intérieur dans le cadre de notre campagne « Keep Cows on Grass ». Nous avons exposé le fait qu’elles ne peuvent ni avoir accès à un pâturage ni faire de l’exercice. Cela a poussé des entreprises fromagères des Pays-Bas à prendre l’engagement de produire du fromage à partir de lait provenant exclusivement d’un système basé sur le pâturage.

Nous avons lancé la campagne « Choisissez bien vos œufs » au Canada et aux É.-U. pour inspirer les consommateurs et consommatrices et les entreprises à prendre l’engagement d’acheter des œufs de poules en liberté afin de réduire le nombre de poules confinées dans des systèmes de cages en batterie. En 2012, 95 pour cent de tous les œufs en Amérique du Nord, soit une portion sidérante, étaient produits de cette manière par l’entremise de 300 millions de poules cruellement confinées dans des cages. En 2021, 33 % des poules utilisées dans la production d’œufs aux É.-U. et 16 % des poules pondeuses du Canada vivaient en liberté.

Nous avons publié le rapport « Que veut-on nous faire avaler? Le coût caché de la production industrielle d’animaux au Canada ». Il s’agissait du premier examen multidisciplinaire complet des conséquences de l’agriculture industrielle au Canada et il a fait appel à 13 scientifiques et universitaires du pays. Le rapport a permis de faire pression sur les membres du Parlement et d’exhorter le gouvernement à adopter des politiques encourageant un système alimentaire plus humain et plus durable au Canada. Certaines recommandations du rapport liées à l’interdiction d’antibiotiques importants sur le plan médical et exigeant une surveillance vétérinaire ont été adoptées par le gouvernement fédéral en 2018.

2013

Nous avons fait campagne pour mettre fin à l’immense souffrance causée à plus de deux millions de moutons chaque année par l’exportation cruelle d’animaux vivants par l’Australie. Notre rapport « A better way » a présenté des preuves économiques irréfutables des avantages du commerce de la viande réfrigérée et surgelée pour tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Nous avons inspiré plus de 258 000 personnes en Australie à signer notre pétition contre les longs transports d’animaux vers le Moyen-Orient et l’Indonésie.

Nous avons commencé notre travail avec le gouvernement indien afin d’améliorer le bien-être des 199 millions de vaches laitières du pays – le plus gros cheptel laitier au monde – parmi lesquelles beaucoup souffraient dans des conditions atroces. À la fin de la même année, le National Dairy Research Institute (NDRI) de l’Inde et cinq universités de premier plan du pays ont reconnu qu’il était nécessaire de s’attaquer de façon urgente à cette cruauté et ont souhaité travailler avec nous.

Nous avons produit une étude économique solide prédisant une demande accrue pour les œufs de poules en liberté de la part des consommateurs et consommatrices de l’Amérique du Nord. Cette étude nous a permis de présenter aux détaillants et détaillantes, aux restaurants, aux fabricants et fabricantes et aux groupes du secteur les avantages en matière d’économie et de réputation d’opter pour des œufs de poules en liberté. À la fin 2013, plus de 70 000 personnes avaient signé notre engagement d’opter pour des œufs de poules élevées sans cage en Amérique du Nord.

2014

Nous avons doté le secteur laitier indien de ses toutes premières lignes directrices en matière de bien-être animal, un code national pour les produits laitiers, afin de protéger les vaches et bufflonnes laitières grâce à notre travail avec le NDRI. Cette initiative a donné à presque 50 millions de vaches et de bufflonnes laitières, dont beaucoup souffraient dans des conditions d’élevage intensif ou d’autres mauvaises conditions, de meilleurs soins et une protection accrue.

Nous avons contribué au financement du Business Benchmark for Farm Animal Welfare (BBFAW) de 2014 avec l’organisation Compassion in World Farming et la société de placement Coller Capital. Ce BBFAW a étudié les politiques en matière de bien-être de 80 des plus grandes sociétés alimentaires du monde, dont McDonald’s, Walmart et Unilever. Publié annuellement, ce rapport constitue une évaluation mondiale respectée de l’engagement, de la performance et de la transparence des politiques en matière de bien-être animal des entreprises alimentaires.

Nous avons amélioré le traitement de millions d’animaux dans des abattoirs du Brésil et de la Chine. Nous avons formé plus de 1 000 travailleurs et travailleuses à des pratiques d’abattage plus humaines. Cette formation a permis à plus de 146 millions de poulets, 12,9 millions de porcs et 5,7 millions de bovins de boucherie de vivre moins de stress et de souffrance.

2015

Nous avons obtenu un engagement de la part des trois plus grandes entreprises alimentaires du Brésil, JBS, BRF et Aurora Alimentos, d’éliminer graduellement les stalles (cages métalliques) pour leurs truies gestantes. BRF et Aurora ont accepté de garder 100 % de leurs truies en groupe d’ici 2026, alors que toutes les truies de JBS le seront d’ici 2025. Toutes les cages de gestation et d’allaitement causent un grand stress physique et psychologique aux truies. Elles les privent de leur capacité à bouger librement, à se retourner et à laisser leurs comportements naturels s’exprimer.

Nous avons veillé à ce que plus de 80 millions de poulets, 7,2 millions de porcs et 480 000 bovins de boucherie vivent moins de stress et de souffrance et connaissent une fin plus humaine lors de l’abattage. Nous l’avons fait en formant plus de 2 200 travailleurs et travailleuses d’abattoirs du Brésil et de la Chine aux soins, à la manipulation et au traitement des animaux.

Nous avons collaboré étroitement avec Nestlé sur des questions de protection des animaux d’élevage à l’échelle de l’entreprise. Ce travail comportait l’examen du programme d’évaluation des exploitations agricoles de Nestlé dans 12 pays et une formation destinée au personnel et aux prestataires de la société. Nous avons aussi conseillé la société sur des solutions aux problèmes soulevés et nous l’avons aidée à créer son programme mondial de protection des animaux.

Nous avons pris part au Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage du Canada (CNSAE). Cette nouvelle relation fournira des occasions de contribuer à établir des codes pour les soins aux animaux d’élevage.

2016

Nous avons amélioré le bien-être de 63 423 491 animaux d’élevage en travaillant avec le producteur thaïlandais Betagro. L’entreprise a accepté de donner à plus du dixième de ses truies plus d’espace pour se comporter naturellement grâce aux systèmes d’élevage en groupes dont nous avons fait la promotion. Betagro a aussi donné de meilleures conditions de vie à plus d’un million de ses poulets. En 2017, grâce à son travail et à la recherche qu’elle a menée avec nous, l’entreprise a accepté d’éliminer progressivement les cages de gestation et d’allaitement sur une période de 10 ans.

Nous avons mis au défi huit des plus grandes chaînes de restauration rapide du monde d’améliorer la vie des poulets après que nos enquêtes ont révélé les conditions choquantes dans lesquelles les animaux étaient élevés. McDonald’s a répondu en annonçant publiquement son engagement pour des poules élevées sans cage. De plus, près de 200 000 sympathisants et sympathisantes ont demandé formellement à PFK de donner une vie meilleure aux poulets en leur offrant plus d’espace, des environnements enrichis et de la lumière naturelle.

Nous avons mobilisé le soutien des gens contre l’augmentation des fermes laitières intérieures intensives au Royaume-Uni avec notre campagne Full Fact Milk. Des milliers de personnes ont demandé à leurs supermarchés d’exiger un étiquetage garantissant que le lait vendu provienne de vaches en pâturage au moins six mois par année. Marks and Spencer et Waitrose ont publié des déclarations selon lesquelles leur lait provient de vaches en pâturage au moins 100 jours par année.

Nous avons incité des entreprises, dont le Conseil canadien du commerce de détail, IKEA, A&W et Tim Hortons, à s’engager à ne vendre que des œufs de poules en liberté.

2017

Nous avons mis au défi PFK d’améliorer les conditions des millions de poulets servis à sa clientèle à l’échelle du monde dans le cadre de notre campagne « Du changement pour les poulets ». Plus de 250 000 personnes ont signé notre pétition demandant à PFK d’offrir une vie meilleure à ses poulets. Les chaînes PFK du R.-U. et de l’Irlande ont accepté de tenir d’autres réunions avec nous afin d’explorer des façons d’introduire les améliorations en matière de bien-être que nous avons recommandées.

Nous avons protégé des millions de porcs du Brésil de pratiques douloureuses comme le limage des dents, la castration chirurgicale et l’encoche auriculaire grâce à notre travail auprès de BRF, le plus gros producteur alimentaire du monde. Nous avons prévu que ce travail profite à 9 millions de porcs chaque année. Avec notre aide, BRF a aussi créé « Swine Academy », un programme de formation sur le bien-être animal destiné à son personnel.

Nous avons célébré la protection prévue de 67 millions d’animaux laitiers indiens lorsque les gouvernements des états de l’Uttar Pradesh, du Karnataka et du Telangana ont ordonné aux fermes laitières d’utiliser le code national pour les produits laitiers que nous avons contribué à créer. Nous avons aussi incité Kwality Dairy India, la troisième plus importante entreprise laitière indienne, à améliorer les conditions de tous ses animaux laitiers, soit 430 000 vaches et bufflonnes, dans sa chaîne d’approvisionnement qui s’étend à plus de 4 000 villages du pays.

2018

Nous avons mis en évidence les liens choquants qui existent entre l’élevage intensif des porcs, la surutilisation d’antibiotiques, les politiques d’approvisionnement en porcs des supermarchés et la crise des superbactéries dans notre rapport « Pork and the superbug crisis ». Les responsables de notre enquête ont trouvé des superbactéries, des bactéries résistantes aux antibiotiques les plus importants pour les humains, dans du porc vendu dans des supermarchés espagnols, thaïlandais et brésiliens. Nos conclusions ont ouvert la porte à des discussions avec les supermarchés sur l’importance du bien-être des porcs. Selon les estimations, les superbactéries tuent 1,27 million de personnes chaque année.

Nous avons montré directement aux gens la réalité de la souffrance des animaux d’élevage en les exposant aux images, aux bruits et à l’odeur fétide de l’élevage industriel avec des brochures odorantes novatrices. Nous avons lancé notre campagne à Manhattan, dans la ville de New York, en octobre pour la Journée mondiale de l’alimentation en ciblant tout particulièrement PFK. Nous avons ensuite livré plus de 500 000 signatures de sympathisants et sympathisantes du monde entier appelant au changement pour les poulets au siège social de l’entreprise à Louisville, au Kentucky.

Nous avons lancé notre campagne « Nos porcs méritent d’être bien traités » visant à protéger les porcs du monde contre la souffrance intense causée par l’élevage industriel. Nous avons concentré nos efforts sur certains des plus grands marchés producteurs de porcs du monde avec la Chine, la Thaïlande, le Brésil et les États-Unis. Avant la fin de l’année, plus de 250 000 personnes avaient promis d’exiger de meilleures conditions de vie pour les porcs des fermes-usines, de réduire leur consommation de porc et d’acheter de la viande provenant de productions axées sur un grand bien-être.

2019

Nous avons changé la vie de presque huit millions de porcs élevés dans des fermes-usines en Chine, en Thaïlande, au Brésil et aux États-Unis. Grâce à notre influence, les truies sont passées d’un confinement sévère dans de petites cages métalliques individuelles à un élevage en groupes qui convient mieux à la nature sociale et à l’intelligence des porcs. Certaines entreprises ont aussi accepté d’abolir graduellement les douloureuses procédures imposées aux porcelets comme le limage des dents, la coupe de la queue et la castration chirurgicale.

Nous avons exhorté Walmart aux États-Unis, au Canada, au Brésil et au Mexique à définir un échéancier pour mettre fin à l’utilisation des cages pour les truies. Quand l’entreprise a refusé, nous avons publié notre rapport « US pork and the superbugs crisis ». Lancé pendant la Semaine mondiale de sensibilisation aux antibiotiques en novembre, le rapport a révélé que plus de la moitié des échantillons de Walmart a obtenu des résultats positifs pour au moins une souche résistante à de multiples médicaments, ou « superbactérie ». Le rapport est l’un des nombreux que nous avons publiés depuis 2018 pour souligner avec force les liens qui existent entre la résistance aux antimicrobiens et le cruel élevage industriel des animaux.

Nous avons mis en lumière le fait que la production de poulets axée sur un plus grand bien-être n’est pas aussi dispendieuse que ce que pourraient croire les entreprises avec notre rapport « Valuing higher welfare chicken ». Ce rapport que nous avons commandé à l’Université et Institut de recherche de Wageningen, aux Pays-Bas, a révélé que les coûts d’une telle production sont d’à peine 6,4 à 13,4 % plus élevés que ceux d’une production conventionnelle.

2020

Nous avons lancé Meating Halfway, un guide unique et personnalisé présenté comme un cheminement de 21 jours encourageant les gens à manger moins de viande, dans le cadre de notre campagne visant une réduction de la consommation de viande aux États-Unis. Il comprend des conseils nutritionnels de spécialistes, des recettes sur YouTube pour réduire la consommation de viande allant du fromage cottage aux boulettes de viande d’origine végétale, une trousse de départ gratuite pour réduire la consommation de viande et des bons de réduction chez des entreprises partenaires. Plus de 33 000 personnes ont pris part à notre campagne de réduction de la consommation de viande au cours de l’année.

Nous avons exposé les liens choquants qui existent entre les investissements européens, l’agriculture industrielle et la déforestation de l’Amazonie et du Cerrado pour la production du soya et du bœuf. La production de bœuf et de soya destiné à nourrir les poules, les porcs et les bovins des fermes-usines entraîne une déforestation légale et illégale.

Nous avons encouragé Nando au R.-U., PFK au Danemark, Pizza Hut en Europe et Popeyes aux États-Unis et au Canada à signer le « Better Chicken Commitment (BCC) ». Cet engagement propose un éventail d’améliorations permettant d’offrir une vie meilleure aux poulets de chair, notamment plus de lumière naturelle et d’espace et le recours à des races de poulets à croissance plus lente.

2021

Nous avons publié une étude montrant que cinq banques de développement, dont la Banque mondiale, ont injecté au moins 4,5 milliards de dollars américains en argent public dans l’agriculture industrielle au cours de la précédente décennie. Nous avons publié cette étude juste avant le sommet Finance in Common d’octobre, auquel ont assisté plus de 500 banques de développement. Nous avons également coordonné la signature par plus de 70 ONG d’une lettre appelant les banques de développement publiques à cesser de financer cette industrie.

Nous avons mené des tests dans des cours d’eau avoisinant des fermes-usines au Canada, en Espagne, en Thaïlande et aux États-Unis et nous y avons découvert des gènes de résistance aux antibiotiques qui, selon notre nouvelle étude, sont dangereux pour la santé des gens. Cette étude a mené à la création de notre rapport « Silent superbug killers in a river near you ».

Nous avons fait pression pour des normes de bien-être animal plus élevées dans la création du tout premier code de pratique pour le soin des poissons au Canada.

Nous avons publié la troisième édition de notre rapport « The pecking order ». Ce classement annuel publié la première fois en 2019 met en lumière les mesures prises par huit chaînes mondiales de restauration rapide afin d’améliorer le bien-être des poulets. Le piètre classement de Domino’s Australie pour une troisième année consécutive a inspiré l’entreprise à signer le Better Chicken Commitment. À la fin 2021, cet engagement a été adopté par PFK dans huit pays européens.

Nous avons atteint plus de 1,5 million de personnes avec notre campagne #AreYouBKidding de novembre et décembre exhortant Burger King Brésil à offrir une vie meilleure aux 3 millions de poulets dont dépendent ses activités. L’image publique négative causée par la campagne « #AreYouBKidding? » a forcé le conseil d’administration de Burger King Brésil à communiquer avec nous. Nous lui avons expliqué que nous continuerons de faire pression sur l’entreprise jusqu’à ce qu’elle accepte de signer le Better Chicken Commitment.

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