Rapport The Pecking Order
Dans notre plus récent rapport sur le bien-être des poulets, « The Pecking Order », nous avons classé huit des plus importants géants de la restauration rapide en fonction de la priorité accordée par leurs entreprises au bien-être des poulets et de ce qu’ils font pour améliorer les choses.
Or selon ce que nous avons découvert, ces entreprises en font très peu pour protéger les poulets de la cruauté et de la souffrance qu’ils endurent dans les élevages industriels malgré le fait qu’elles gagnent des milliards de dollars avec ces animaux.
Tenons ces entreprises responsables
Ces sociétés ont le pouvoir, mais aussi la responsabilité, d’améliorer la vie de millions de poulets chaque année. Aidez à donner une voix aux poulets en exigeant qu’elles rayent la cruauté de leurs menus.
Il existe une meilleure façon de faire, et elle est moins chère qu’on pourrait le croire
Dans notre plus récent rapport sur le bien-être des poulets, « Valuing Higher Welfare Chicken », nous avons découvert que de meilleures conditions d’élevage des poulets étaient beaucoup moins chères qu’on le croyait auparavant. Ces résultats signifient qu’il serait possible d’alléger la souffrance des milliards de poulets du monde entier, puisque le coût ne peut plus servir d’excuse aux restaurants, aux détaillants et aux producteurs.
Nos recommandations
Les améliorations proposées dans le rapport pour offrir une vie meilleure aux poulets élevés industriellement peuvent aisément être mises en place dans la plupart des systèmes existants :
- Fournir de l’enrichissement, comme des perchoirs ou des plateformes et des grains ou d’autres matières à picorer. La litière qui recouvre le sol est essentielle pour les bains de poussière, le confort et la santé des plumes et des pieds, des éléments tous reconnus pour aider les poulets à adopter leurs comportements naturels.
- Six heures de noirceur ininterrompue par jour au lieu de périodes plus courtes et interrompues et d’un éclairage plus puissant durant la journée pour assurer un meilleur développement et une période naturelle de repos aux oiseaux.
- L’utilisation d’oiseaux à croissance plus lente répondant bien aux meilleures conditions de bien-être pour éviter les problèmes de santé causés par une croissance anormalement rapide.
- Une plus faible densité d’oiseaux – un maximum de 30 kg/m2 (6 lb/pi2), ce qui laisserait aux poulets assez d’espace pour bouger et pour déployer leurs ailes, permettrait une meilleure utilisation d’enrichissements et réduirait les problèmes de pattes.