Félicitations au Conseil canadien du commerce de détail, qui s’est engagé à éliminer les œufs pondus en cage
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Félicitations au Conseil canadien du commerce de détail, qui s’est engagé à éliminer les œufs pondus en cage d’ici 2025.
Protection mondiale des animaux félicite les membres du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) de s'être engagés d’ici 2015 à ne s’approvisionner qu’en œufs pondus en liberté. La Division de l’alimentation du CCCD regroupe des membres comme Sobeys, Loblaw et Wal-Mart Canada, et représente plus de 90 % des ventes en épicerie au Canada.
Selon Josey Kitson, directrice générale de Protection mondiale des animaux, l’engagement du CCCD transformera la façon dont les pondeuses sont logées au Canada. « Depuis 2012, nous incitons activement les consommateurs et les commerçants à choisir les œufs pondus en liberté. Et en tant que membres du CCCD et du Conseil national pour le soin des animaux d'élevage, nous sommes fiers de cet engagement qui, selon nous, marquera la fin des cages pour les poules élevées au Canada. »
Au Canada en ce moment, la grande majorité des 28 millions de pondeuses vivent dans des cages en batterie, chacune dans un espace plus petit qu’un iPad, et peuvent à peine s’étendre les ailes ou bouger. Dans les cages aménagées, chaque oiseau dispose d’un espace supplémentaire de la taille d’une carte postale, et un coin où pondre et se percher. Or, dans les poulaillers sans cages, elles peuvent généralement adopter un comportement plus naturel, comme pondre dans un nid et se percher.
En février dernier, les Producteurs d'œufs du Canada ont annoncé leur intention d’éliminer les cages d’ici 2036 au Canada. Les Producteurs d’œufs du Canada offriront aux éleveurs le choix entre les systèmes à cages enrichies ou sans cages, mais il est clair que l’avenir de la production d’œufs au Canada passera par l’élimination des cages.
« On sait que le consommateur canadien se préoccupe du bien-être des animaux qui produisent sa viande, son lait et ses œufs, et que les cages aménagées ne règlent pas le problème, constate Mme Kitson. L’engagement du CCCD, qui s’ajoute à celui d’A&W, de McDonalds, de Tim Hortons et d’autres, laisse manifestement entrevoir que les cages aménagées sont un mauvais investissement pour les producteurs. »
« Et en tant que membres du CCCD et du Conseil national pour le soin des animaux d'élevage, nous sommes fiers de cet engagement qui, selon nous, marquera la fin des cages pour les poules élevées au Canada. »