En octobre, des membres de notre équipe se sont rendus à Ottawa pour s’entretenir avec des membres du Parlement et des décideurs fédéraux sur les moyens de protéger les espèces sauvages et d’améliorer la vie des animaux d’élevage. Après deux jours de réunions, nous voulions vous faire part de quelques points saillants!
Jour 1 :
Lors de notre première journée sur la Colline, nous avons participé à des réunions pour discuter de différentes questions, notamment :
- Renforcer le soutien à la Loi de Jane Goodall pour mettre fin au commerce de plus de 800 espèces d’animaux sauvages à des fins de divertissement et comme animaux de compagnie;
- Définir le rôle du gouvernement dans la lutte contre les effets de l’élevage industriel sur les changements climatiques lors de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat (COP28);
- Aborder l’utilisation excessive d’antibiotiques en agriculture et les solutions à la question du bien-être animal.
Nous avons également rencontré plusieurs champions du bien-être animal au Parlement, y compris les députées Julie Dabrusin, Alexandra Mendès, Leah Taylor-Roy et Anita Vandenbeld. Ils nous ont informés des progrès réalisés par le gouvernement et de son intention de respecter ses engagements en matière de bien-être animal, à savoir d’interdire l’expérimentation animale et l’exportation de chevaux destinés à l’abattage et de mettre fin au commerce de l’ivoire d’éléphant et de la corne de rhinocéros.
Nous remercions tout particulièrement ces députées pour leur soutien constant à l’égard de ces questions importantes en matière de bien-être animal et pour continuer à défendre les animaux sur la Colline!
Au cours de la journée, nous avons également eu l’occasion de rencontrer le personnel des sénateurs et les conseillers stratégiques du cabinet du ministre de l’Agriculture. Somme toute, la journée a été très productive et nous avons pu souligner l’importance de nos campagnes pour les animaux, les êtres humains et la planète.
Votre soutien a été déterminant, puisqu’il nous a permis de faire progresser la question du bien-être animal parmi les priorités du gouvernement. Nous vous sommes reconnaissants de votre engagement à l’égard de cette cause.
Jour 2 :
Forts de l’élan du premier jour, nous étions prêts à affronter une journée beaucoup plus chargée le lendemain. Dans la matinée, nous avons traversé le pont pour nous rendre à Gatineau, où nous avons rencontré le personnel de plusieurs ministères et organismes fédéraux, notamment l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le ministère des Pêches et des Océans (MPO). Nous avons discuté de questions liées au commerce légal et illégal des espèces sauvages, en mettant en évidence les données découvertes par notre responsable de la campagne sur les espèces sauvages, Michèle Hamers, dans un article publié récemment.
Nous avons brièvement rencontré le ministre de la Santé, M. Mark Holland, et discuté avec son équipe des possibilités de lutter contre les changements climatiques en modifiant les habitudes alimentaires en fonction du Guide alimentaire canadien. Nous avons aussi évoqué l’importance du bien-être animal dans la lutte contre l’utilisation excessive d’antibiotiques en agriculture et la résistance aux antimicrobiens, ainsi que la nécessité de s’attaquer aux facteurs de pandémie relatifs aux animaux en adoptant le projet de loi C-293 et le « traité international sur les pandémies ».
Dans le même ordre d’idées, nous avons eu une réunion très fructueuse avec l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) afin d’éclairer la position du Canada à l’égard du « traité international sur les pandémies ». Nous avons mis l’accent sur les données scientifiques exposant un lien entre les industries qui exploitent les animaux et les risques de pandémie.
Dans le cadre de toutes ces discussions, nous avons veillé à ce que les décideurs soient conscients du fait que nos 300 000 sympathisants souhaitent une intervention plus forte et plus rapide en faveur des animaux. Nous avons par ailleurs exhorté le gouvernement à considérer le bien-être animal comme une solution aux crises auxquelles nous sommes actuellement confrontés.
Dans la soirée, nous avons assisté à la réunion du Comité permanent de la santé où nous avons été invités à témoigner dans le cadre de l’étude du projet de loi C-293 sur la prévention et la préparation en matière de pandémie. Notre directrice de campagne, Melissa Matlow, et notre gestionnaire de la campagne sur les espèces sauvages, Michèle Hamers, ont présenté des preuves scientifiques et des rapports internationaux qui démontrent que le commerce des espèces sauvages, les marchés d’animaux vivants, l’élevage intensif et la résistance aux antimicrobiens sont d’importants facteurs de pandémie qui doivent être pris en compte dans ce projet de loi.
Nous avons demandé au Comité d’adopter le projet de loi sans tarder. Lorsque les animaux souffrent, tout le monde souffre.
Principales conclusions :
Ces passages sur la Colline sont extrêmement importants pour nous permettre d’obtenir les changements que nous souhaitons tous pour les animaux. Ces journées nous permettent de rencontrer en personne des décideurs qui peuvent faire avancer la politique et les lois en faveur du bien-être des animaux. En prenant part à nos activités et à nos campagnes, vous contribuez à inscrire ces enjeux à l’ordre du jour des décideurs. Lorsque nous sommes à Ottawa, nous pouvons montrer que ces enjeux sont importants pour les Canadiens et les Canadiennes, et le fait que beaucoup de gens soutiennent nos campagnes est un outil utile pour faire avancer nos objectifs.
Nous remercions tout particulièrement la députée Leah Taylor Roy de nous avoir aidés à mobiliser le soutien des membres du Parlement en faveur d’un engagement, lors de la COP28, à lutter contre les émissions climatiques provenant de l’élevage industriel.
Voilà qui conclut notre passage sur la Colline!
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