Vacances du mois de mars : une aventure à la recherche d’espèces urbaines
Le cinéaste animalier de Toronto, Julian Victor, partage ses conseils pour repérer la faune, même dans les grandes villes.
Les vacances du mois de mars sont arrivées et c’est le moment idéal pour sortir profiter de la nature. Il n’y a pas de meilleures façons pour les enfants et les familles de célébrer le changement de saison qu’en cherchant des espèces sauvages dans les milieux urbains. Voici comment commencer!
Où les apercevoir.
Les parcs urbains, les microparcs, les jardins publics et même votre cours peuvent être des lieux parfaits pour observer des espèces sauvages. Les lacs, les marécages, les étangs et les rivières sont d’excellents endroits où trouver plusieurs espèces d’oiseaux aquatiques.
N’oubliez pas de regarder vers le haut! Les édifices, les panneaux de signalisation, les arbres et les mâts d’éclairage sont certains des lieux préférés des écureuils, des faucons et même des vautours et des chouettes.
Croyez-le ou non, bien que cela semble improbable, les cimetières sont un bon endroit pour observer des espèces sauvages, car ils sont silencieux et paisibles. De plus, les visiteurs sont maussades et donc moins susceptibles de déranger la faune.
Quand les apercevoir.
La plupart des animaux préfèrent les périodes plus fraîches et tranquilles de la journée. Les meilleurs moments pour observer des espèces sauvages sont tôt le matin ou tard en soirée.
Ce sont également les meilleurs moments pour photographier des animaux en raison de l’excellente lumière naturelle. Dans l’industrie cinématographique, c’est ce qu’on appelle l’heure magique!
Devenez un traqueur.
Demeurez toujours à l’affût des empreintes dans la boue et les bancs de neige.Cherchez des plumes et des trous dans les troncs d’arbres.
Gardez un œil ouvert pour les fientes d’animaux, mais n’y mettez pas les pieds!
Tirez parti de la technologie.
«E-bird» et «INaturalist» sont d’excellentes applications pour identifier des animaux en plus de fournir des cartes des endroits les plus fréquentés.
Consultez les sites Web des parcs locaux pour trouver des promenades ou des événements dans la nature. Plusieurs de ces sites indiquent également les animaux que vous pourriez observer.
À ajouter à votre sac à dos.
Voici une liste des objets que j’ai toujours avec moi :
- Des jumelles
- Un appareil photo (un téléphone peut suffire)
- Des vêtements convenant au climat (regarder les prévisions météorologiques)
- Des collations saines
- De l’eau
Respectez les espèces sauvages.
NE NOURRISSEZ PAS LES ANIMAUX ET NE LES APPÂTEZ PAS! Cela peut modifier leur comportement et nuire à vous et à la faune. Limitez les perturbations et laissez tout dans l’état où vous l’avez trouvé.
Garder une distance convenable. Vous approcher de trop près pourrait stresser les animaux.
Soyez respectueux des autres amateurs de la nature et faites preuve de discrétion en ce qui a trait aux lieux lorsque vous publiez sur les réseaux sociaux. Les publications publiques d’espèces sauvages urbaines peuvent attirer des foules indésirables de personnes souhaitant prendre des photos avec des espèces rarement aperçues.
Place à l’aventure!
Maintenant que vous êtes munis de ces conseils, vous êtes prêt à partir! Obtenez toujours la permission de vos parents avant de commencer à explorer ou, encore mieux, faites-le en famille. Préparez-vous, demeurez en sécurité et amusez-vous!
N’oubliez pas que les espèces sauvages sont partout. En ces vacances du mois de mars, votre aventure à la recherche d’espèces sauvages urbaines sera une expérience unique et enrichissante.
À propos de Julian
Julian Victor, originaire de Toronto, est cinéaste spécialisé dans la faune. Il a travaillé sur des projets pour National Geographic et Smithsonian. À l’heure actuelle, il crée du contenu sur la conservation de la faune et anime un segment intitulé On the Wild Side pour l’émission matinale la plus populaire au Canada, Breakfast Television.
La mission de Julian est d’éduquer les gens de tous les milieux sur notre planète, ses habitants et la manière de les préserver. Il est toujours à la recherche de différentes histoires de conservation afin de sensibiliser le public au monde naturel. Il affectionne particulièrement les espèces sauvages qui prospèrent dans les milieux urbains. Des grandes colonies de cormorans à aigrettes nichant dans les secteurs riverains de Toronto aux urubus à tête rouge perchés sur des édifices au-dessus d’intersections passantes au centre-ville, Julian affirme que les espèces sauvages nous entourent et qu’il suffit de regarder.
Jetez un coup d’œil à ses incroyables photos d’espèces sauvages sur Instagram (@jv_wild).