- 40 milliards de poulets sont forcés de vivre dans des fermes-usines surpeuplées chaque année.
- Beaucoup n’auront qu’un espace plus petit qu’une feuille de papier de format A4 pour vivre dans des bâtiments où s’entassent souvent des dizaines de milliers de poulets.
- Ils passeront la majeure partie de leur vie assis ou couchés dans leurs propres excréments.
- Ils souffrent de douloureuses blessures aux pattes et aux pieds en raison de ces mauvaises conditions de vie, combinées à un mode d’élevage qui les destine à croître anormalement trop et trop rapidement.
Les entreprises doivent prendre des mesures mondiales
Les empires de la restauration rapide sont bâtis sur l’idée de la constance, mais ce qu’ils servent à leurs clients dans différentes régions du monde varie scandaleusement.
Les marques mondiales ont la responsabilité d’améliorer la vie des poulets partout, pas seulement dans quelques pays, sans quoi leur hypocrisie ne manquera pas d’être soulignée. Bien que PFK se soit engagée à améliorer le traitement des poulets dans sa chaîne d’approvisionnement dans six pays, PFK Canada n’a pris aucun engagement et n’a pas répondu à notre demande de rencontre.
Pourquoi les clients de certaines régions du monde devraient-ils avoir à accepter des normes inférieures en matière de bien-être animal?
Lire le rapport complet ici. (En anglais seulement)
Ce que nous demandons à ces marques
Pour mettre fin à la souffrance inexcusable de milliards de poulets chaque année, ces marques doivent :
- Donner aux poulets la liberté de bouger et arrêter d’utiliser des cages.*
- Recourir à des espèces qui grandissent à un rythme plus sain et naturel.
- Fournir aux poulets des environnements qui leur permettent de se comporter naturellement.
- Adopter ces changements dans tous les pays.
*Les cages ne sont pas utilisées dans la production de poulets de chair au Canada.
Mais les producteurs canadiens ne sont-ils pas soumis à des codes de pratiques?
Au Canada, les codes de pratiques énoncent des lignes directrices en matière de soin des animaux d’élevage. Malheureusement, le code pour la volaille permet encore le recours à des espèces conventionnelles — celles qui grandissent trop et trop rapidement aux dépens de leur bien-être. Les exigences énoncées dans le code sont aussi faibles en matière d’espace alloué, de cycles lumière/obscurité et d’enrichissements. Aucun enrichissement n’est requis pour les poulets de chair.
Les codes de pratiques sont révisés tous les 10 ans. Le prochain code pour la volaille sera publié en 2026. Nous encourageons le secteur à veiller à ce que les normes de bien-être soient renforcées dans le prochain code de pratiques. En attendant, nous encourageons les producteurs à prendre des mesures proactives en adoptant de meilleures normes sur leurs fermes.
Ce que vous pouvez faire
Envoyez un micromessage à chaque entreprise que nous avons évaluée pour leur demander de s’engager à assurer un plus grand bien-être aux poulets. Cliquez sur le nom des entreprises plus haut pour connaître la note de chaque géant de la restauration rapide et lui envoyer un micromessage.
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