Faits sur les orques (épaulards)

16/08/2023

Également connues sous le nom d’« épaulards », les orques sont en fait la plus grande espèce de dauphins et ne sont techniquement pas des baleines!

Les orques (Orcinus orca) sont des mammifères marins qui appartiennent à la famille des dauphins (Delphinidae). Il s’agit de la plus grande espèce de dauphins. Elles sont facilement reconnaissables à leur couleur noire et blanche et aux taches blanches près de chacun de leurs yeux. Les orques peuvent peser jusqu’à 5 500 kg et atteindre 32 pieds de long! 

Pourquoi les orques sont-elles appelées « killer whales » (baleines tueuses) en anglais? 

On pense que lorsque les pêcheur·euse·s et les marins de l’Europe ont rencontré des orques il y a des centaines d’années, ils·elles ont vu des orques en train de chasser des baleines. C’est pourquoi ils·elles ont baptisé l’espèce « whale killers » (tueurs de baleines). Lorsque le nom a été traduit en anglais, il est devenu « killer whale » (baleines tueuses). Bien qu’elles soient connues pour chasser diverses espèces, il n’y a pas eu de cas documenté d’orques tuant des humains dans la nature.  

Les orques sont-elles dangereuses?   

Bien que les orques soient l’un des prédateurs les plus dangereux de l’océan, elles ne représentent généralement aucune menace pour l’être humain. Il n’existe aucun cas documenté d’orque ayant intentionnellement blessé un être humain à l’état sauvage, comme indiqué précédemment. En captivité cependant, on recense quatre cas de décès humains causés par des orques, dont trois concernent Tilikum, une orque capturée à l’état sauvage et mise en vedette dans le documentaire Blackfish.  

Récemment, il y a eu des cas d’orques qui ont éperonné et fait couler des bateaux. Bien que ce nouveau comportement ne soit pas encore totalement compris, des spécialistes l’expliquent comme un comportement social et ludique.  

Quel était le thème de Blackfish?   

Le documentaire Blackfish racontait l’histoire de Tilikum, une orque captive qui a tué plusieurs de ses dresseur·euse·s. Le film explique également les controverses liées au maintien des orques en captivité. Grâce au film, SeaWorld a annoncé qu’il mettrait fin à son programme d’élevage d’orques.   

A wild orca whale jumping out of the water

Une orque en train de se reproduire à l’état sauvage, là où elle devrait être. (Photo : Doptis/Shutterstock)

Où vivent les orques?   

Les orques sont les mammifères les plus largement répandus, vivant dans tous les océans du monde.  

Le Canada abrite cinq populations distinctes d’orques, chacune se caractérisant par des différenciations culturelles uniques, telles que les méthodes de chasse, le comportement et le régime alimentaire. Quatre de ces populations vivent le long de la côte du Pacifique du Canada : la population résidente du sud, la population résidente du nord, la population transitoire de la côte ouest et la population hauturière. Dans les océans Arctique et Atlantique vivent les populations de l’Atlantique Nord-Ouest et de l’Arctique Est.  

Que mangent les orques?   

Les orques sont les superprédateurs de l’océan, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de prédateurs naturels. Elles ont pour proie une grande variété d’espèces : des mammifères marins comme les phoques, des poissons et même des oiseaux de mer.  

Selon la communauté d’orques, chacun a son propre régime alimentaire. Par exemple, les orques transitoires de la côte ouest de la mer des Salish se nourrissent exclusivement de mammifères marins tels que les phoques et les lions de mer, tandis que les orques résidentes du sud (également présentes dans la mer des Salish) ne mangent que du poisson, en particulier du saumon chinook.  

Les orques vivent-elles en groupe?   

Oui, les orques vivent en groupes très unis appelés « bancs ». Les orques vivent dans une société matriarcale, où les femelles les plus âgées transmettent des connaissances et des comportements spécifiques aux plus jeunes membres de leur famille.    

A pod of wild orca whales

Un groupe d’orques au large de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. (Photo : Jeroen Mikkers/Shutterstock)

Les orques sont-elles en péril?  

Selon l’UICN, les orques sont actuellement classées dans la catégorie « Données insuffisantes », ce qui signifie que leur statut de conservation est inconnu.  

Cependant, les orques résidentes du sud (une population d’orques vivant au large de la côte du Pacifique du Canada et des États-Unis) sont considérées comme menacées d’extinction en vertu de la loi sur les espèces en voie de disparition. Cette situation est largement attribuée au déclin du saumon chinook dans leur habitat, qui constitue 80 % de leur régime alimentaire.    

Combien de temps vivent les orques? 

La durée de vie des orques diffère selon leur sexe. Les orques mâles ont une durée de vie moyenne d’environ 30 ans, bien que certains aient survécu de 60 à 70 ans à l’état sauvage. Les femelles, quant à elles, ont une durée de vie moyenne de 50 ans à l’état sauvage, mais peuvent vivre jusqu’à 80 à 90 ans! En revanche, les orques en captivité, quel que soit leur sexe, vivent rarement plus de 30 ans, et nombre d’entre elles meurent dans l’adolescence ou la vingtaine.  

Kiska, la dernière orque captive du Canada, est morte à l’âge de 47 ans, après avoir enduré des années de souffrance en isolement à Marineland

Malheureusement, à l’heure actuelle, plus de 3 000 dauphins dans le monde se trouvent dans la même situation que Kiska, jour après jour, mois après mois, année après année. Nombre d’entre eux exécutent des figures contre nature dans de mauvaises conditions et ne connaîtront jamais la liberté de pouvoir nager parmi leur banc dans le vaste océan.  

Aidez-nous à mettre fin à la captivité des animaux sauvages 

Votre don aujourd’hui peut contribuer à mettre un terme à leurs souffrances en appuyant nos demandes d’arrêt définitif de leur élevage en captivité, de leur capture à l’état sauvage et de leur utilisation à des fins de divertissement. Il peut également garantir que le cycle systématique de la cruauté à des fins lucratives s’arrête, de sorte que cette génération soit la dernière à être piégée dans des bassins.  

Aidez-nous à dénoncer les entreprises qui profitent de la souffrance de ces magnifiques animaux et encouragez, soutenez et promouvez des solutions telles que les sites du patrimoine baleinier et les sanctuaires marins.  

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Lecture supplémentaire :

kiska
Four orcas jumping out of the water during SeaWorld's orca show.
The case against marine mammals in captivity