Des voyagistes chinois adhèrent au mouvement pour mettre fin aux tours et spectacles d’éléphants

25/08/2017

Trois voyagistes chinois, notamment le plus grand au pays, ont signé notre engagement pour un tourisme responsable envers les éléphants, donnant ainsi l’exemple aux autres

« Ces trois voyagistes sont les premiers à prendre un tel engagement en Chine, et nous espérons en voir d’autres suivre leur exemple. » Zheng Yu, directeur de la campagne sur la faune au bureau de Protection mondiale des animaux en Chine.

L’industrie du divertissement auprès d’éléphants en captivité prospère en Asie, il faut donc que d’autres voyagistes prennent position pour mettre un frein à cette cruauté.

Après une série de discussions à notre bureau de Chine et le lancement de notre nouveau rapport "Derrière le troupeau" (anglais seulement), le CAISSA Tourism Group, l’un des plus grands voyagistes de  Chine, s’est engagé à ne plus vendre ni promouvoir de tours et spectacles d’éléphants dans les régions du sud de l’Asie, où sont visités la plupart des éléphants tenus en captivité.

La décision a été annoncée lors d’un évènement le 9 aout, par Ge Mu, présidente adjointe du CAISSA Tourism Group (à droite), aux côtés de Zhao Zhonghua, directeur de Protection mondiale des animaux en Chine (à gauche).

« La protection des animaux fait partie de la responsabilité sociale de notre entreprise. Cet engagement est un premier pas, et nous voulons inviter d’autres voyagistes et particuliers à consacrer plus d’attention et d’efforts à la protection de la faune », a déclaré Mme Ge Mu, présidente adjointe du CAISSA Tourism Group.

Selon Mme Mu, les tours et spectacles d’éléphants constituent 40 % de leur chiffre d’affaires en Asie du Sud-Est, ce qui représente environ 100 000 touristes.

« Quand ils ont vu notre recherche, ils ont voulu y prendre part, explique Zhao Zhonghua, directeur du bureau de Protection mondiale des animaux en Chine. La décision n’a pas été facile à prendre, mais ils voulaient être les pionniers du bien-être des animaux et inciter d’autres voyagistes à leur emboiter le pas ».

Avant qu’un éléphant n’accepte d’interagir avec les humains, il faut le soumettre à un dressage horriblement brutal pour casser son esprit et l’emplir de terreur. 

CAISSA entamera en novembre l’élimination graduelle de ses forfaits avec des éléphants en Inde, au Sri Lanka et au Népal, et l’étendra peu à peu à tous les autres pays.

Les voyagistes FX Trip (fxtrip.com) et ZANAdU Trip (zanadu.com) se sont aussi engagés à devenir respectueux des éléphants. FX Trip offrait auparavant des visites d’éléphants dans ses six routes de Thaïlande, où passaient des milliers de touristes chinois chaque mois.

« Des millions de touristes de Chine visitent l’Asie du Sud-Est chaque année. Si d’autres voyagistes chinois cessent d’offrir les forfaits dans les sites cruels envers les éléphants, et se servent de leur influence pour sensibiliser le public sur la cruauté, ils réussiront à briser les chaines de la souffrance », explique Zheng Yu, directeur de la campagne sur la faune au bureau de Protection mondiale des animaux en Chine.

« Ces trois voyagistes sont les premiers à prendre un tel engagement en Chine, et nous espérons en voir d’autres suivre leur exemple. »

Les sites qui invitent les touristes à observer les éléphants dans de vrais sanctuaires sont porteurs d’espoir, et peuvent apporter le changement qui s’impose dans l’industrie des éléphants en captivité.

À ce jour, 173 voyagistes internationaux ont pris l’engagement de ne plus vendre ni promouvoir le tourisme cruel envers les éléphants, et plus de 800 000 personnes ont choisi d’agir avec nous pour mettre fin à la souffrance des animaux au nom du divertissement.

Pour en savoir plus : Une centaine de voyagistes qui respectent les éléphants

En sensibilisant les touristes sur cette forme de cruauté, nous pouvons transformer la vie des éléphants. Prenez l’engagement Derrière le troupeau, aujourd’hui, et ensemble, montrons à l’industrie combien nous sommes à ne plus tolérer la cruauté dont ils sont victimes dans le tourisme.

Engagez-vous Derrière le troupeau