Des millions de porcs pourront mieux vivre en Chine, alors que l’appui s’intensifie au Brésil et au Chili

15/06/2017

Des millions de porcs en Chine, au Brésil et au Chili pourront avoir une meilleure qualité de vie, car nous travaillons pour améliorer mondialement les pratiques d’élevage après avoir lancé une nouvelle campagne et signé un important accord.

« De meilleures normes de bien-être allègent la souffrance, mais produisent aussi des animaux plus sains et plus propres à la consommation, et assurent une croissance durable chez les éleveurs et les producteurs. C’est un choix mutuellement avantageux pour notre industrie porcine », conclut Zhao Zhonghua, Directeur de Protection mondiale des animaux en Chine.

Le traitement des animaux d’élevage est l’un des pires problèmes de santé chez les animaux, et la situation empire.  Plus de 70 milliards d’animaux sont élevés pour nous nourrir chaque année, et les deux tiers le sont dans conditions qui les empêchent de bouger librement ou de vivre normalement.

La Chine abrite plus de la moitié des porcs de la planète, et pour répondre à la demande, plusieurs éleveurs de porcs négligent leur bien-être pour produire à moindre cout. Le résultat : des millions de porcs souffrent chaque jour, et les truies passent la quasi-totalité de leur vie confinées à des stalles ou des cages.

La semaine dernière, à Beijing, nous avons signé une déclaration d’intention avec Da Bei Nong, un géant de l’agriculture en Chine, et l’ICCAW (International Cooperation Committee of Animal Welfare).

Sur nos conseils et ceux de l’ICCAW, Da Bei Nong s’engage à tester de meilleures normes de bien-être dans la production porcine à compter de ce mois-ci, et les rehaussera à partir de 2018. Au moment où l'entreprise planifie son ambitieuse expansion, cette décision affectera la vie de millions de porcs, notamment par l’introduction de loges collectives pour les truies, la réduction de la densité d’élevage chez les porcs en croissance, et l’ajout d’aménagements et de sols confortables.

« Nous sommes engagés à promouvoir le bien-être animal, et à produire des porcs sains et de grande qualité pour nos clients », affirme M. Song Weiping, vice-président de Da Bei Nong.

Un porcelet dans une porcherie libre parcours au Brésil

Par ce changement de cap, Da Bei Nong, qui possède 60 000 truies produisant plus d'un million de porcs, suit une nouvelle tendance dans l’industrie porcine en Chine : un nombre croissant d’entreprises et d'organisations reconnaissent l’importance d'améliorer le bien-être des animaux et son potentiel impact positif sur la durabilité de la production en Chine.

« Protection mondiale des animaux contribue à trouver des solutions favorisant le bien-être des porcs dans l’industrie chinoise, aide l’industrie à se développer, crée de meilleurs environnements d’élevage, et surtout favorise l’harmonie entre les animaux et les humains », commentait Xi Chunling, Président de l’ICCAW.

En Chine, le consommateur commence à vouloir des biens produits selon des normes de bien-être élevées. Dans une étude menée en 2016, Protection mondiale des animaux découvrait que les deux tiers des Chinois paieraient plus cher pour du porc produit selon de meilleures normes et que 90% changeraient leur comportement d’achat pour acheter des produits de porcs élevés dans de meilleures conditions.

De l’autre côté de la planète, au Brésil et au Chili, plus de 22 000 personnes ont adhéré à la campagne #ChangePigsLives de Protection mondiale des animaux, lancée le mois dernier pour inciter les gouvernements à légiférer sur des normes plus respectueuses dans la production porcine.

Un porc dans une porcherie libre parcours au Brésill

« De meilleures normes de bien-être allègent la souffrance, mais produisent aussi des animaux plus sains et plus propres à la consommation, et assurent une croissance durable chez les éleveurs et les producteurs. C’est un choix mutuellement avantageux pour notre industrie porcine », conclut Zhao Zhonghua, Directeur de Protection mondiale des animaux en Chine.

Le Brésil est le quatrième producteur mondial de porcs. Si l’industrie a récemment fait des progrès, le pays compte 42 millions de porcs qui souffrent toujours en raison de pratiques archaïques et cruelles.

La plupart des truies passent toute leur vie dans des stalles individuelles, une pratique bannie dans l’Union européenne et de nombreux autres pays. Les campagnes du Brésil et du Chili réclament des loges de gestation collectives; un environnement aménagé, la fin de toute mutilation (on coupe les dents, les oreilles et la queue des porcelets, sans anesthésie), et la réduction de la densité en porcherie, pour éviter les combats et la propagation des maladies.

Découvrez notre travail auprès des animaux d’élevage.

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