Un bébé paresseux qui s’épanouit après son sauvetage

20/02/2018

Pour garder les paresseux rescapés en sécurité, nous avons financé la construction de quatre enclos qui leur serviront d’habitat, en Colombie.

En décembre dernier, un paresseux mâle à trois doigts est arrivé au sanctuaire AIUNAU, un centre de réhabilitation à Caldas, en Colombie.

Quand il est arrivé, il avait à peine trois mois. C’est un camionneur qui l’avait trouvé au bord de la route, en Équateur.

Hormis les problèmes respiratoires que l’AIUNAU lui a diagnostiqués, il semble bien se rétablir dans sa nouvelle demeure.

Les enclos de l’AIUNAU

Pour garder les paresseux rescapés en sécurité, nous avons financé la construction de quatre enclos qui leur serviront d’habitat pendant la réhabilitation.

Ces habitats sont soigneusement conçus pour leur fournir les meilleurs soins et une grande liberté, avec de la nourriture en abondance et trois grands arbres où se réfugier.

Si les enclos ont été conçus pour la réhabilitation des paresseux adultes, chaque nouvel habitat pourra accueillir soit quatre jeunes paresseux, soit un adulte. Il est donc probable que notre nouveau paresseux ait bientôt de la compagnie dans son enclos.

Les enclos des paresseux, au sanctuaire AIUNAU : sol de terre et d’herbe, avec aménagement d’arbres et de branches où grimper et explorer.

Pour leur assurer une bonne transition vers l’âge adulte, les jeunes paresseux sont surveillés et bien nourris, grâce aux soins et traitements spécialisés de l’AIUNAU. Une fois qu’ils arrivent à maturité en pleine santé, on les relâche dans leur environnement naturel.

Réhabilitation des petits

Souvent, les petits paresseux qui arrivent au sanctuaire AIUNAU souffrent d’anxiété, parce qu’ils ont perdu leur mère en bas âge.

Pour apaiser cette anxiété, chaque bébé reçoit son propre panier d’osier, rempli de couvertures douces simulant la chaleur et la protection d’une mère.

Les enclos sont aménagés avec de l’herbe au sol, des arbres où grimper et un toit transparent qui permet de voir l’environnement naturel tout autour. Ils sont conçus pour tenir les paresseux au chaud et à l’abri des éléments, jusqu’à ce qu’ils soient assez matures pour survivre seuls.

Machito (centre) et La Negrita (panier), des paresseux à deux doigts, sont en réhabilitation au sanctuaire AIUNAU.

Trois autres enclos verront le jour au cours de l’année : un à Caldas et deux autres, qui précèderont la remise en liberté, sur un ranch forestier dans l'État de Cordoue.