Trois villes de Chine interdisent en permanence la consommation d’animaux exotiques
Nouvelles
Beijing, capitale de Chine, vient d’interdire en permanence l’élevage et le commerce d’animaux sauvages pour la consommation, et la consommation de chiens et de chats
La décision de Beijing de s’attaquer à la consommation d’animaux sauvages est un grand pas pour la protection des animaux et des humains, surtout dans cette ville de près de 22 millions d’âmes.
L’interdiction de Beijing fait écho à celle des villes de Shenzhen et de Zhuhai.
Kelly Dent, Global Director of External Engagement pour Protection mondiale des animaux, est optimiste:
« Nous saluons la décision de Beijing, de bannir définitivement la consommation d’animaux sauvages.
« Cette interdiction contribuera à assurer la sécurité des personnes et à protéger les animaux de toute souffrance inutile. Or, pour éviter d’autres épidémies mortelles, il faut aussi étendre cette interdiction aux animaux sauvages qui servent au divertissement, en médecine traditionnelle et comme compagnons exotiques. »
La pandémie de coronavirus sonne l’alarme sur l’urgence de mettre fin à l’exploitation cruelle des animaux. Près de 60 % des maladies infectieuses émergentes sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’elles sont d’origine animale, et sept zoonoses sur dix proviennent des animaux sauvages.
Il est grand temps que les gouvernements, les entreprises et les citoyens s’unissent contre l’utilisation des animaux sauvages en médecine, dans le divertissement, dans l’alimentation ou pour la compagnie.
Maintenant, c’est avec les animaux qu’il faut observer la distance sociale.
Quelle serait la solution mondiale?
Malgré cette annonce positive de la Chine, toute interdiction doit aller plus loin et mettre un terme définitif au commerce mondial des espèces sauvages.
Il est impératif d’interdire l’exploitation et le commerce d’animaux sauvages à l’échelle mondiale. Protection mondiale des animaux demande au Canada de veiller à ce que cette interdiction soit une priorité en novembre 2020, au Sommet des dirigeants du G-20 dont il est membre.
Aussi, nous demandons aux pays de se doter de lois pour interdire ce commerce au niveau national et de les faire appliquer.
Ensemble, nous pouvons mettre fin à l’exploitation de la faune. Une fois pour toutes.
Maintenant, c’est avec les animaux qu’il faut observer la distance sociale