Rapport : les grandes marques mondiales du secteur de l’alimentation continuent de ne pas remplir leurs engagements envers le bien-être des porcs aux É.-U.
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Le plus récent rapport Quit Stalling de Protection mondiale des animaux souligne un manque de progrès parmi les entreprises qui se sont engagées à éliminer les cages de gestation malgré les échéances imminentes.
Le deuxième rapport Quit Stalling (en anglais seulement), une évaluation du progrès des entreprises américaines par rapport à l’atteinte de leurs engagements de longue date à éliminer les cages de gestation de leurs chaînes d’approvisionnement en porcs, montre que la plupart des entreprises ne respectent pas ces engagements. Les cages de gestation sont des enclos métalliques à peine plus larges que les truies mères qui y sont confinées, ce qui leur fournit juste assez d’espace pour se tenir debout et faire quelques pas en avant ou en arrière, mais pas assez pour se retourner ou s’étendre confortablement.
Quelques entreprises continuent cependant de progresser par rapport à leurs objectifs de bien-être des truites malgré les défis considérables posés par la pandémie mondiale et par la résistance des grands producteurs de porcs à investir dans le bien-être des animaux.
Les points positifs :
- Cette année, Burger King a publié une nouvelle politique détaillée qui contient un langage plus ferme interdisant de façon claire l’utilisation de cages de gestation durant l’élevage et la gestation, travaillant à éliminer une faille exploitée par l’industrie. Au Canada, Burger King s’est engagée à éliminer progressivement les cages de gestation d’ici 2022.
- Whole Foods et Chipotle ont obtenu le classement le plus élevé, le palier 1, puisque les deux entreprises interdisent l’utilisation de cages de gestation dans les fermes d’élevage de leur chaîne d’approvisionnement comme norme de base pour tous les établissements, y compris ceux au Canada.
Les points négatifs :
- Parmi les entreprises américaines évaluées qui ont une forte présence au Canada, celles-ci ont été identifiées comme étant traînardes, recevant la deuxième pire note possible.
- La politique de longue date de McDonald’s ne s’applique qu’aux truies en gestation, ce qui signifie que les truies peuvent être confinées dans des cages pour une période pouvant aller jusqu’à six semaines avant d’être considérées comme gestantes. Au Canada, McDonald’s n’a ni politique à l’égard des cages de gestation ni engagement de les éliminer progressivement.
- Starbucks s’est engagée à mettre fin aux cages de gestation dans sa chaîne d’approvisionnement en Amérique du Nord, mais l’échéancier énoncé dans son langage est trop vague pour que l’entreprise soit tenue à une date précise. À ce jour, 25 pour cent de ses produits du porc proviennent de porcs élevés sans cages de gestation.
- Subway a mis fin à l’utilisation de cages de gestation au R.-U. et s’est engagée à le faire aussi aux É.-U. Or, il n’existe ni détails sur ses progrès ni échéancier, et la façon dont cette politique s’applique au Canada n’est pas claire.
- Costco a une politique en matière de cages de gestation, mais elle ne s’applique qu’à sa marque maison dans les marchés américains.
D’une manière générale, 67 % — soit les deux tiers — des entreprises se retrouvent dans les deux paliers inférieurs. Il est évident que plus de progrès est nécessaire sur cette question.
Vingt-quatre entreprises se retrouvent dans le deuxième palier inférieur avec une déclaration publique concernant le logement des truies trop peu contraignante ou trop vague.
Quinze entreprises se retrouvent dans le palier inférieur. Toutes ces entreprises ont été saluées par le passé pour leurs engagements à mettre fin à l’utilisation de cages de gestation dans leurs chaînes d’approvisionnement en porcs, mais nous n’avons pas été en mesure de trouver ces politiques dans des documents récents concernant leur approvisionnement et leurs responsabilités ou dans des documents adressés aux médias.
Ces entreprises tirent avantage de la bonne volonté émanant de leurs déclarations publiques de protéger les porcs, mais elles ne consacrent apparemment aucune ressource à honorer leurs promesses. Ce faux-semblant d’humanité est trompeur pour les consommateurs et il pose d’importants risques pour la réputation des entreprises et de leurs investisseurs.