Protection mondiale des animaux appuie le traité pour une alimentation végétale et demande aux dirigeants du monde de réparer notre système alimentaire mondial

Plus de 70 milliards d’animaux sont élevés annuellement et 50 milliards d’entre eux passent leur vie dans des fermes industrielles. Ils sont traités comme des machines et non comme des animaux qui vivent, qui respirent et qui ont des sensations. Ils endurent de courtes vies misérables et sont souvent confinés dans des cages, des caisses ou des enclos, ce qui les empêche d’adopter des comportements naturels.  

Pour mettre un terme à cette souffrance, Protection mondiale des animaux a appuyé le Plant Based Treaty (traité pour une alimentation végétale), une initiative conçue pour faire de nos systèmes alimentaires les fers de lance du combat contre la crise climatique, et demande la fin de toute expansion de l’agriculture industrielle.  

Le traité exhorte les dirigeants à négocier une entente mondiale axée sur les trois principes suivants :  

Renonciation : l’industrie de l’agriculture animale ne peut continuer de prendre de l’expansion et de déforester la planète.  

Réorientation : promouvoir un changement radical en passant d’une agriculture animale à des systèmes alimentaires basés sur les plantes.  

Rétablissement : restaurer les écosystèmes clés et reboiser la Terre.  

L’objectif global du traité est de mettre un frein à la dégradation à grande échelle des écosystèmes essentiels causée par l’agriculture animale et de promouvoir un passage à des alimentations végétales plus saines et durables.  

Une réduction de notre consommation de viande diminuerait la pression exercée sur notre système alimentaire, ferait une immense différence dans la vie des animaux et libérerait des ressources pour passer à une production d’animaux d’élevage à plus petite échelle axé sur un plus grand bien-être pour les animaux.  

Elodie Guillon, gestionnaire de réseau chez Protection mondiale des animaux, explique :  

« Protection mondiale des animaux a appuyé le traité pour une alimentation végétale afin de sensibiliser les gens à l’agriculture industrielle, un émetteur considérable de gaz à effet de serre. Nous voulons aussi presser les gouvernements à négocier une entente mondiale pour mettre un terme à l’impact de l’agriculture animale sur les animaux, la planète et la santé humaine, et pour promouvoir le passage à des alimentations végétales plus durables.  

Le Plant Based Treaty peut servir de complément à l’Accord de Paris et fournir un cadre de travail afin de nous attaquer aux émissions du secteur tout en opérant une transition juste, humaine et durable qui s’éloigne de l’élevage intensif. »  

Visiter le site Web du Plant Based Treaty (en anglais seulement).

L’alerte rouge en matière d’urgence climatique est lancée et nous devons agir immédiatement pour éviter la catastrophe.