PetSmart vend des espèces qui luttent pour survivre dans la nature
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PetSmart ne vend peut-être pas plusieurs animaux sauvages capturés, mais la vente d’espèces dont la survie dans la nature est sous pression est tout aussi problématique.
PetSmart vend des espèces qui luttent pour survivre dans la nature
PetSmart ne vend peut-être pas plusieurs animaux sauvages capturés, mais la vente d’espèces dont la survie dans la nature est sous pression est tout aussi problématique.
Le monde est en pleine crise de biodiversité. On estime que plus d’un million d’espèces disparaîtront au cours de la prochaine décennie si les individus, les entreprises et les gouvernements continuent de fonctionner comme ils le font actuellement. Le commerce des animaux sauvages, qui comprend le commerce des animaux exotiques, est l’une des principales causes du déclin de la taille des populations d’espèces à l’état sauvage.
PetSmart continue de vendre des animaux, quelle que soit la crise de la biodiversité
De nombreuses populations de reptiles et d’amphibiens sont sous pression dans la nature, y compris les pythons régius (royal/boule), les tortues et les caméléons. Toutes ces espèces sont répertoriées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) pour empêcher un nouveau déclin de leurs populations sauvages. Malgré cet accord international, le déclin de nombreuses populations d’animaux sauvages se poursuit.
Le saviez-vous?
- Le python régius (royal/boule) continue d’être parmi les animaux d’Afrique vivants les plus commercialisés légalement.
- Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les populations d’animaux sauvages des geckos à cils, la plupart du genre Testudo et plusieurs espèces de grenouilles cornues d’Amérique du Sud (ou grenouille Pacman) diminuent.
- Le commerce des pythons régius, des dragons barbus, des geckos léopards et des lézards à longue queue se poursuit malgré l’effet inconnu du commerce sur leur population sauvage, car l’état de ces populations à l’état sauvage est inconnu.
Les pythons régius, les tortues, les caméléons voilés, les dragons barbus, les geckos léopards, les lézards à longue queue et les grenouilles cornues d’Amérique du Sud sont tous vendus dans les magasins PetSmart au Canada. Aux É.-U., PetSmart vend également des espèces de tarentules et de faux caméléons, toutes deux protégées par la CITES et donc soumises à des restrictions commerciales.
La vente d’animaux élevés en captivité n’est pas une solution
Bien que l’élevage en captivité ait été suggéré comme une option de rechange adéquate à la protection de populations sauvages, les preuves démontrent que l’élevage en captivité peut être néfaste pour la durabilité des populations d’animaux sauvages, car :
- Les établissements d’élevage en captivité continuent de compléter leurs populations reproductrices en captivité avec des animaux sauvages capturés. Par exemple, lorsque la reproduction en captivité ne réussit pas suffisamment ou pour introduire de nouvelles génétiques dans la population reproductrice en captivité.
- L’élevage en captivité peut augmenter la demande d’animaux et, par conséquent, continuer à susciter le besoin d’animaux sauvages capturés.
- Les animaux sauvages capturés peuvent souvent être vendus à un prix inférieur à celui des animaux élevés en captivité, car le coût de l’élevage et du maintien en vie d’un jeune reptile / amphibien aux premiers stades de vie est plus élevé que la capture d’animaux dans la nature.
La crise de la biodiversité nous affecte tous et elle est directement liée à d’autres problèmes, notamment les retombées des maladies zoonotiques, la dégradation de l’habitat et la souffrance animale. Il est temps que PetSmart mette fin à sa participation au commerce d’espèces sauvages et fasse partie de la solution. Cela comprend l’éducation du public sur le fait que les animaux exotiques ne conviennent pas comme animaux de compagnie et que ces animaux ne devraient pas être vendus comme des produits de base. Cela éviterait la souffrance animale et la perte de biodiversité et s’harmoniserait avec la position des entreprises d’adopter des animaux domestiques plutôt que de les vendre.
Les clients de PetSmart s’entendent :
- 92 % des clients sont préoccupés par le fait que les reptiles et les amphibiens sont capturés dans la nature pour être vendus comme animaux de compagnie;
- 91 % des clients craignent que les reptiles et les amphibiens soient vendus sans vérifier l’aptitude du propriétaire;
- 90 % des clients croient que les reptiles et les amphibiens ne doivent pas être gardés comme animaux de compagnie en captivité.
Le commerce d’animaux exotiques nuit aux animaux, aux humains et à l’environnement. Les entreprises comme PetSmart doivent prendre leurs responsabilités et cesser de soutenir ce commerce cruel. Joignez-vous à notre campagne et signez la pétition dès aujourd’hui exhortant PetSmart à cesser la vente de reptiles et d’amphibiens dans ses magasins.
PetSmart : S’il vous plaît, arrêtez de faire souffrir inutilement des milliers d’animaux. Cessez de vendre des reptiles et des amphibiens dans vos magasins
Sources
- [i] United Nations. UN Report: Nature’s Dangerous Decline ‘Unprecedented’; Species Extinction Rates ‘Accelerating’. 2020; https://www.un.org/sustainabledevelopment/blog/2019/05/nature-decline-unprecedented-report/
- [ii] IPBES (2019): Global assessment report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. E. S. Brondizio, J. Settele, S. Díaz, and H. T. Ngo (editors). IPBES secretariat, Bonn, Germany.
- [iv] World Animal Protection (2020) Suffering in Silence, uncovering the cruelty of the global trade in Ball pythons
- [vi] Marshall BM, Strine C, Hughes AC. Thousands of reptile species threatened by under-regulated global trade. Nature communications. 2020 Sep 29;11(1):1-2.
- [vii] TRAFFIC (2012). Captive Bred, or Wild Taken? TRAFFIC International, Cambridge, UK
- [viii] Bulte EH, Damania R. An economic assessment of wildlife farming and conservation. Conservation Biology. 2005 Aug;19(4):1222-33.
- [ix] December 2020 Flood market research commissioned by World Animal Protection