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Nouvelles tragédies, même cruauté : les cétacés continuent à souffrir en captivité

Nouvelles

Au cours des derniers jours, une orque en captivité est morte, et une autre a été attaquée par celle qui partageait son bassin dans le parc d’attractions SeaWorld de San Diego.

Ces tristes incidents nous rappellent douloureusement que ces animaux sauvages ne sont pas faits pour vivre en captivité.  

Nakai, un épaulard de 20 ans détenu dans le parc d’attractions SeaWorld de San Diego, est mort le 4 août 2022 d’une infection. Il a quitté ce monde sans avoir profité d’un seul jour de liberté. 

À peine un jour plus tard, des témoins ont filmé une attaque entre d’autres orques qui a entraîné des blessures graves pour au moins l’une d’elles. Dans la vidéo, on peut voir l’orque en détresse se faire attaquer et s’échouer sur la plage pour tenter d’échapper à ses agresseurs.  

Les cétacés ont un système hiérarchique et des liens sociaux complexes. De plus, les mammifères marins en captivité n’ont souvent nulle part où aller lorsqu’ils tentent de désamorcer une agression entre espèces. En captivité, ils sont souvent contraints de partager des espaces exigus avec des individus avec lesquels ils ne sont pas compatibles. L’absence d’espaces de retraite et de barrières visuelles qui permettraient aux animaux de se cacher les uns des autres a conduit à de graves interactions agressives entre animaux, entraînant dans certains cas des blessures graves, voire la mort

Garder des mammifères marins en captivité à des fins de divertissement est un acte de cruauté. 

Le bien-être des mammifères marins sera toujours gravement compromis par la captivité.  

Ces animaux sont enfermés dans des bassins en béton minuscules et stériles. Ils n’ont rien à faire, ni nulle part où aller. Ils vivent dans des conditions totalement artificielles et contre nature, ce qui peut entraîner un stress physique et mental chronique. 

À l’état sauvage, les cétacés (dauphins et baleines) peuvent parcourir de 64 à 160 kilomètres par jour et atteindre une vitesse de 48 kilomètres par heure. Certains peuvent même plonger à des centaines de mètres de profondeur. En captivité, ils sont contraints de vivre dans des espaces représentant moins d’un millionième de leur habitat naturel, même dans les plus grandes installations.  

Dans le rapport intitulé « Un plaidoyer contre la captivité des mammifères marins », nous fournissons des données scientifiques probantes pour démontrer que le fait de garder des mammifères marins en captivité à des fins de divertissement, qu’ils soient capturés dans la nature ou élevés en captivité, peut entraîner d’immenses souffrances, qu’il s’agisse de leur capture, de leur transport et d’une existence menée dans de petits bassins stériles. 

Les mammifères marins captifs souffrent souvent d’un large éventail de problèmes de santé, notamment d’un stress extrême, de comportements névrotiques et de niveaux d’agressivité anormaux. 

L’état des cétacés en captivité au Canada 

En 2019, le Canada a adopté le projet de loi S-203 qui interdit la détention de cétacés en captivité et l’utilisation de ces animaux à des fins de divertissement, faisant de la génération actuelle des cétacés captifs au Canada la dernière. Il existe un établissement au Canada qui abrite encore des cétacés, notamment une orque appelée Kiska, à qui on a donné le triste surnom de « baleine la plus seule du monde ». 

Kiska vit seule dans son petit bassin en béton du parc d’attractions Marineland de Niagara Falls depuis 2011. On l’a vue présenter des comportements anormaux répétitifs (ou stéréotypies, qui sont fréquemment signe de stress). L’air souvent léthargique et démotivé, elle se laisse flotter sans bouger, comme si elle avait abandonné

Une vidéo déchirante de Kiska seule a poussé les amis des animaux de tout le pays à lutter pour sa liberté à l’aide de pétitions et d’une campagne intitulée #LibérezKiska. En outre, le parc d’attractions Marineland de Niagara fait actuellement l’objet d’une inspection pour l’exploitation présumée de mammifères marins à des fins de divertissement, ce qui contreviendrait à la réglementation fédérale. 

Aidez-nous à mettre un terme à la demande de divertissements consistant à exploiter des espèces sauvages. 

Nous avons besoin de votre soutien pour inciter Groupon à interdire les offres promotionnelles qui visent des lieux offrant des interactions entre des espèces sauvages et des spectacles donnés par des espèces sauvages captives. 

Pourquoi cibler Groupon? Groupon est l’une des plus grandes entreprises touristiques qui continuent à offrir des rabais à des lieux qui exploitent les espèces sauvages à des fins de divertissement et de profit. En raison de ses millions d’utilisateurs, le fait de retirer ces lieux d’exploitation de leur offre de manière permanente aurait une incidence positive sur des milliers d’animaux. 

Groupon a fait affaire avec des destinations comme le Marineland, le Miami Seaquarium et des dizaines d’autres lieux controversés, où les questions de santé et de bien-être des animaux sont préoccupantes.    

Aidez-nous à mettre fin aux divertissements cruels pour les animaux sauvages.  

Signez la pétition pour exhorter Groupon à cesser de tirer profit de la souffrance des espèces sauvages et à adopter une politique publique pour le bien-être des animaux qui protégera les animaux au lieu de les exploiter. 

Signez la pétition

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