Pictured: A rescued bear at the Balkasar bear sanctuary

Nous avons d’excellentes nouvelles! Trois nouveaux arrivés - Albus, Berdy et Brune sont maintenant en santé et en sécurité au sanctuaire de Balkasar pour les ours

Nouvelles

Albus a été confisqué tandis que les propriétaires de Berdy et Brune les ont remis volontairement en échange de moyens de subsistance alternatifs. Leurs comportements et leur personnalité ont été gravement affectés par des années de traumatismes physiques et émotionnels causés par les combats cruels ours-chiens.

Rencontrez les nouveaux arrivés

Au mois de novembre 2020, à l’âge de 5 ans, Albus a été confisqué et relâché au sanctuaire de Balkasar pour les ours. Albus était très stressé à son arrivée au sanctuaire en raison d’année d’abus et d’alimentation inadéquate. Grâce au travail et aux soins acharnés du gestionnaire du sanctuaire, il va beaucoup mieux et il s’intègre bien. Son agressivité s’est améliorée et il s’habitue de plus en plus aux autres ours.

Albus recovering at the Balkasar bear sanctuary.

Au mois de février 2021, deux nouveaux ours ont été relâchés et emmenés au sanctuaire de Balkasar pour les ours — ils ont été nommés : Brune signifiant « au pelage foncé » et Berdy signifiant « intelligent ». Ils avaient été gravement maltraités et mal nourris pendant près de trois ans. Comme vous pouvez l’imaginer, ces ours étaient à la fois apeurés et agressifs en raison de ce stress physique et émotionnel. Qui ne le serait pas si, comme eux, vous aviez enduré les douleurs atroces causées par des tiges brûlantes dans une muselière et que vous étiez forcé à danser par dessus des plaques chaudes?

Brune and Berdy in the main enclosure of the Balkasar bear sanctuary

Nous souhaitons qu’avec le temps, Brune et Berdy seront capable de guérir de leurs blessures physiques et émotionnelles et qu’ils commenceront à être moins stressés et agressifs. La bonne nouvelle est que les deux ours s’amusent déjà ensemble et ils profitent de leur piscine au sanctuaire. Albus profite également de sa nouvelle vie au sanctuaire, il est plus détendu que Berdy et Brune et il adore s’étendre sur son lit d’herbes sèches. Tous les trois ours ont de bons liens avec les employés du sanctuaire et ils apprécient leur bonne alimentation, leurs conditions de vie confortables et leur vie sans stress.

Qu’est-ce que l’appâtage des ours?

L’appâtage des ours est un sport sanglant et inhumain, où les ours, incapables de se défendre, doivent se battre contre des chiens entraînés pour le divertissement des humains. Cette pratique a été popularisée en Angleterre au 18e siècle et on la retrouve maintenant uniquement dans certains endroits ruraux du Pakistan. Dès le moment où ils sont saisis de leur environnement sauvage jusqu’à leur mort ou leur relâchement — chaque instant de la vie d’un ours victime de l’appâtage des ours est rempli de terreur et de douleur.

Pour un ourson, sa souffrance commence lorsqu’il est capturé de son environnement sauvage — souvent après avoir été témoin de la mort de sa mère par un chasseur. Après ce traumatisme émotionnel, les ours endurent des mutilations horribles qui les laisseront sans défense. D’abord, leurs dents canines pourraient être arrachées, cassées ou limées sans antidouleurs ou anesthésie. Ensuite, leurs griffes sont arrachées à la racine et un anneau de nez ou des cordes sont cousus au travers du nez ou du museau de l’ourson, causant des douleurs agonisantes. Lorsqu’ils sont suffisamment âgés pour leur premier évènement, ils seront attachés et des chiens seront relâchés dans le but de les attaquer et les mordre devant une foule.

Les évènements d’appâtage d’ours sont organisés par de riches propriétaires fonciers et ce n’est qu’une très petite minorité du public pakistanais qui y assiste. Notre objectif est d’accroître le soutien de la communauté pour mettre fin à l’appâtage des ours en présentant à cette audience relativement petite, les propriétaires fonciers et les propriétaires d’ours restants, avec de l’information convaincante concernant les implications éthiques, religieuses et de bien-être animal de cette tradition.

Contrairement aux riches propriétaires fonciers qui organisent de tels évènements pour améliorer leur statut, de nombreux propriétaires d’ours sont pauvres et ils gardent les ours comme un dernier recours pour obtenir un revenu pour leurs familles. Pour mettre fin à l’appâtage des ours pour de bon, un domaine clé de notre travail qui est réalisé par le Bioresource Research Centre (BRC) est d’offrir aux propriétaires d’ours de nouveaux moyens de subsistance qui sont durables et respectueux des animaux.

A bear kept captive and used for bear baiting

Vous pouvez aider à mettre fin à l’appâtage des ours

Avant l’arrivée d’Albus, de Brune et de Berdy au sanctuaire, leur vie était remplie de terreur, d’abus et de faim. Ils étaient nourris de fruits pourris issus des poubelles et de pain infesté de moisissure. Lorsqu’ils étaient oursons, ils enduraient les douleurs atroces de tiges brûlantes insérées dans leurs muselières et dansaient au-dessus de plaques chaudes, pour ensuite être forcés à subir l’agonie du monde cruel de l’appâtage des ours lorsqu’ils grandissaient.    

Bien que ces ours sont maintenant en sécurité, d’autres continuent à souffrir et c’est la raison pour laquelle nous avons besoin de votre soutien aujourd’hui pour mettre fin à cette pratique. Malgré le fait que cette pratique soit illégale et une offense contre l’Islam, elle a survécu en raison des faibles lois et leur manque d’application, le manque de sensibilisation envers le bien-être animal, des avantages financiers pour les organisateurs et le manque de moyens de subsistance pour les pauvres propriétaires d’ours.

Grâce au soutien des donneurs, Protection mondiale des animaux et BRC recueillent des données extensives sur les activités d’appâtage des ours via un réseau grandissant d’équipes de surveillance au sein des communautés locales. L’appâtage des ours est une pratique illégale et avec ces données et ce réseau, les autorités locales peuvent agir lorsqu’ils reçoivent des informations sur des activités illégales et ils peuvent confisquer des ours comme Albus pour qu’ils puissent être accueillis par notre sanctuaire partenaire — le sanctuaire de Balkasar. Depuis 2008, 315 évènements ont pu être arrêtés grâce à nos incroyables donneurs.

Votre don peut aider à mettre fin à cette pratique cruelle pour de bon, pour que les ours n’aient plus à souffrir et qu’ils puissent demeurer dans leur environnement sauvage, là où ils devraient être.

Faites un don

Photos: Bioresource Research Centre (BRC).

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