Les icônes de la musique Jann Arden et Buffy Sainte-Marie se joignent à Protection mondiale des animaux pour demander la fin du commerce mondial des espèces sauvages

Dans une lettre ouverte collective au premier ministre, Protection mondiale des animaux déclare que cette interdiction permettrait de prévenir de futures pandémies comme la COVID-19. La lettre a été signée par Jann Arden et Buffy Sainte-Marie, ainsi qu’une coalition grandissante de groupes canadiens de protection des animaux, d’experts en zoonose et d’écologistes.

Le commerce des espèces sauvages et les marchés d’animaux sauvages présentent un risque important pour la santé publique et le bien-être des animaux. Il est vastement reconnu que la pandémie de COVID-19 a commencé à se manifester dans un des marchés d’animaux sauvages de Wuhan en Chine. Le marché en question aurait vendu de nombreux animaux sauvages vivants et morts, notamment des chauves-souris, des serpents et des hérissons. La recherche scientifique montre que la maladie à coronavirus peut avoir été transmise des chauves-souris aux pangolins aux humains. En général, ces marchés offrent une gamme diversifiée d’animaux maintenus dans des endroits surpeuplés, insalubres et à proximité des humains. Les épidémies liées aux marchés d’animaux sauvages ne datent pas d’hier et de tels environnements peuvent causer du stress chez les animaux, ce qui peut les rendre plus enclins à contracter et à éliminer des agents pathogènes.

Jann Arden croit qu’il est important de parler au nom des animaux: « Je me soucie, comme beaucoup de Canadiens, du bien-être des animaux. Cette pandémie mondiale montre à quel point le traitement actuel des animaux est dévastateur. Le fait de mettre fin au commerce mondial des animaux sauvages permettra d’éviter la souffrance animale et les futures pandémies. »

Buffy Sainte-Marie a une opinion semblable et dit: « Différentes sphères de notre vie sont touchées par notre relation avec les animaux, notamment notre santé et l’environnement. Je me sens personnellement touchée. Il est essentiel de reconnaître l’importance de notre faune et de tout faire pour la protéger. »

Les experts sont d’avis que l’une des stratégies les plus efficaces sera la réduction du commerce. En effet, 75 % des maladies infectieuses nouvelles ou émergentes affectant la santé humaine proviennent d’animaux, surtout de la faune.

L’un des nombreux experts à signer la lettre fut le Dr Scott Weese, directeur du Centre de santé publique et des zoonoses et professeur à l’Université de Guelph. Son expérience comprend l’étude des infections bactériennes chez les animaux et les humains.

« Des millions de bactéries et de virus restent à découvrir dans la faune et plus nous empiétons sur ses habitats et la déplaçons à travers le monde, plus le risque de maladie pour les humains et les animaux est élevé. On ne se demande pas « si » une nouvelle maladie se manifestera. On se demande plutôt « quand » la prochaine se manifestera », déclare le Dr Weese.

Ce problème ne touche pas seulement la Chine. Les marchés d’animaux sauvages existent dans le monde entier. Des millions d’animaux sauvages sont capturés, élevés et vendus pour en faire de la nourriture, des animaux de compagnie ou s’en servir en médecine traditionnelle. La souffrance animale est bien réelle.

Melissa Matlow, directrice de campagne de Protection mondiale des animaux, déclare: « Il s’agit d’un problème mondial, nécessitant une solution globale et chaque semaine, le soutien de cette campagne augmente. Les Canadiens se joignent aux gens de partout pour demander aux gouvernements d’agir et de s’engager à mettre fin au commerce des espèces sauvages. C’est l’heure de bâtir un monde meilleur et d’éliminer ce problème à la source. »

Lecture supplémentaire: Des célébrités demandent au premier ministre britannique de mettre fin au commerce mondial des espèces sauvages.

« Cette pandémie mondiale montre à quel point le traitement actuel des animaux est dévastateur. Le fait de mettre fin au commerce mondial des animaux sauvages permettra d’éviter la souffrance animale et les futures pandémies ». Jann Arden