Les autorités new-yorkaises saisissent des milliers de dollars en produits à base de bile d’ours
Suivant une enquête de plusieurs mois sur la vente illégale de produits à base de bile d’ours dans des commerces de toute la ville de New York menée par Protection mondiale des animaux, les autorités de l’État ont saisi des milliers de dollars en produits dans différents endroits.
La plupart des produits provenaient de la Chine ou du Japon, mais les propriétaires de magasin ont révélé qu’ils achetaient aussi des vésicules biliaires d’ours entières et de la poudre de bile d’ours de chasseurs des États-Unis et du Canada.
La bile d’ours est extraite d’ours toujours en vie, leur causant de la souffrance, et cette activité est une forme des plus extrêmes de maltraitance animale dans le monde. Les ours sont largement reproduits en captivité et emprisonnés dans de petites cages vides pas plus grandes qu’une cabine téléphonique dans des conditions semblables à celle des fermes d’élevage industriel pour toute la durée de leur longue et misérable vie.
La bile d’ours est utilisée depuis des années en médecine traditionnelle chinoise (MTC) pour traiter la grippe et les symptômes grippaux, et elle est utilisée pour traiter les symptômes de la COVID-19 bien qu’il existe des solutions de rechange végétales ou synthétiques plus efficaces et sans cruauté.
En avril 2020, Protection mondiale des animaux a partagé cette information avec le New York State Department of Environmental Conservation (NYSDEC), montrant que des produits à base de bile d’ours étaient offerts dans au moins dix magasins de médecine traditionnelle du quartier chinois de New York — malgré les interdictions prévues par la loi de leur importation, de leur production, de leur possession et de leur vente.
Après que des inspections préliminaires en tenue civile des emplacements ont confirmé les constatations de Protection mondiale des animaux, un détachement d’agents du NYSDEC sous couverture s’est préparé en vue du 2 septembre. Grâce aux agents Shea, McCarthy et Parmelee (présentés ci-dessous de gauche à droite), l’opération organisée a été un succès.
Durant l’enquête sous couverture de Protection mondiale des animaux, les propriétaires des magasins ont reconnu qu’il était illégal de vendre des produits à base de bile d’ours. Ils ont cependant continué de vendre les produits ou indiqué qu’ils pouvaient les obtenir.
La plupart des produits provenaient de la Chine ou du Japon, mais les propriétaires de magasin ont révélé qu’ils achetaient aussi des vésicules biliaires d’ours entières et de la poudre de bile d’ours de chasseurs des États-Unis et du Canada.
Tous les emplacements où la vente de ces produits illégaux a été découverte ont accepté de signer un jugement convenu pour renoncer à tous leurs produits et de payer une amende pouvant aller jusqu’à 5000 $.
Plus tôt cette année, Protection mondiale des animaux a lancé la toute première base de données de solutions de rechange aux préparations à base de produits d’animaux sauvages en MTC pour aider les praticiens en médecine traditionnelle à trouver plus facilement des options végétales et minérales appropriées pour remplacer ces ingrédients.
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