Een leeuwin en haar welpen in het wild.

L’Afrique du Sud envisage la suppression progressive de l’élevage en captivité des lions

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Grâce à votre soutien, l'Afrique du Sud n'élèvera plus de lions en captivité, ne les gardera plus en captivité et n'utilisera plus ces fauves ou leurs dérivés à des fins commerciales.

Cette victoire pour la faune a été annoncée lors d’une rencontre de rétroaction des intervenants à Pretoria. Madame Creecy, ministre de l’Environnement, des Pêches et des Forêts, a pris des mesures cruciales et attendues depuis longtemps pour changer le statu quo au sein de l'industrie de l'élevage commercial de lions en captivité en Afrique du Sud.

Actuellement, entre 8 000 et 12 000 lions et des milliers d’autres grands félins, y compris les tigres et les guépards, sont élevés et gardés en captivité dans plus de 350 installations, principalement dans les provinces de l’État libre, du Nord-Ouest, de Limpopo et du Cap-Oriental. Ces prédateurs sont élevés à des fins commerciales, notamment pour le tourisme interactif, la chasse « en enclos », le commerce des os de lion et les exportations d’animaux vivants.

Edith Kabesiime, directrice de campagne pour la faune (Afrique), World Animal Protection, a déclaré :

« Chaque année, en Afrique du Sud, des milliers de lions d'élevage naissent dans des conditions pitoyables dans des installations commerciales cruelles. Cette récente mesure prise par le gouvernement de l’Afrique du Sud est courageuse; elle marque les premières étapes d’un engagement à apporter des changements significatifs et durables. C’est une victoire pour la faune.
 

« En travaillant ensemble, nous pouvons faire en sorte que les lions restent là où ils doivent être : dans la nature. Nous sommes prêts à proposer notre expertise et à travailler en collaboration avec les gouvernements, les ONG et l’industrie du tourisme pour trouver des solutions pratiques. » 

Les organisations Blood Lions et World Animal Protection, de concert avec de nombreux autres intervenants des secteurs du bien-être et de la conservation des animaux, ont mis à la disposition du Groupe de haut niveau) une myriade de données scientifiques probantes dans des observations écrites et orales en 2020.

Parmi les raisons invoquées pour éliminer progressivement l’industrie de l’élevage en captivité des lions en Afrique du Sud, mentionnons, entre autres, le risque de zoonoses, les préoccupations relatives au bien-être des animaux, la nature non réglementée de l’industrie, les politiques fragmentées relatives à ce secteur, ainsi que les dommages causés au tourisme et à la réputation de l’Afrique du Sud en matière de conservation et les menaces que le braconnage fait peser sur la population des lions sauvages.

Ian Michler et Pippa Hankinson, directeurs de Blood Lions, ont déclaré :

« Le parcours pour combattre cette industrie brutale a été long. Notre objectif ultime a toujours été de mettre fin à l'industrie de l'élevage de lions en captivité, et après tant de revers, nous sentons un changement d'attitude important. Nous félicitons la ministre, son ministère et le Groupe de haut niveau. À l'avenir, nous espérons pouvoir les aider à mettre fin à cette industrie. » 

Blood Lions et World Animal Protection félicitent la ministre pour ces mesures audacieuses et offrent leur soutien total dans l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'élimination progressive responsable afin de garantir le succès de la fermeture définitive de l'industrie de l'élevage commercial de prédateurs en Afrique du Sud.

En travaillant ensemble, nous pouvons faire en sorte que les lions restent là où ils doivent être : dans la nature.

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