
La guerrière des animaux sauvages aide à faire en sorte que l’endroit soit plus invitant pour les éléphants
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Rencontrez Dee Kenyon, notre gestionnaire de projet d'un site pour éléphants en Thaïlande. Elle a contribué à faire en sorte qu’un site pour éléphants, où les conditions étaient minables et où les éléphants étaient enchaînés jusqu’à 23 heures par jour, devienne un endroit très accueillant où les éléphants sont libres d’être des éléphants.
Qui est Dee?
Dee Kenyon, 46 ans, est gestionnaire de projet d’un site pour éléphants en Thaïlande. Elle habite à Chiang Mai, en Thaïlande, en compagnie de son ami, Mister Bubba the Garnuch, un bulldog anglais de 8 ans qu’elle a adopté. Dee mesure 154 cm et dit à la blague qu’elle a la taille d’un chihuahua, mais avec de grands et puissants rêves.
Dee Kenyon et son chien.
De quelle façon Dee protège-t-elle les animaux?
Dee a collaboré avec ChangChill, un site pour éléphants en Thaïlande, pour s’éloigner des activités touristiques, comme les promenades à dos d’éléphant, où ils se lavent et s’alimentent directement dans un lieu servant exclusivement à l'observation où les éléphants peuvent faire à leur guise.
Dee a travaillé à cet endroit pendant six mois avant la transition, alors qu’elle surveillait la construction de la plate-forme d'observation touristique et d’autres installations devant permettre de vivre une expérience d'observation seulement. Elle a également travaillé aux côtés des mahouts (ces gens qui s’occupent des éléphants) à l'élaboration des nouvelles directives.
Dee assise près des éléphants dans un endroit accueillant pour ces animaux.
Elle a ensuite travaillé six autres mois en compagnie du propriétaire, mettant ainsi le site en contact avec des organisateurs de voyages vraiment déterminés à se comporter comme des amis des éléphants qui ont signé notre engagement à cet effet.
Dee collabore également avec d’autres sites où vivent des éléphants en Thaïlande pour s’assurer qu’ils bénéficient de l’aide grâce aux dons des supporteurs de Protection mondiale des animaux alors que toute activité touristique est suspendue.
En quoi consistait le problème?
Auparavant, les six éléphants femelles à ChangChill étaient enchaînées jusqu’à 23 heures par jour lorsqu’il n’y avait pas de touristes. Elles se balançaient d’un côté et de l’autre et adoptaient les comportements typiques d’animaux en captivité, ce qui est un signe de stress. Les éléphants n’agissent pas de cette façon à l’état sauvage.
Quel a été le résultat pour les éléphants?
Dee a graduellement libéré les éléphants de leurs chaînes, une heure à la fois. Au début, ils ignoraient quoi faire et il se tenaient simplement là, immobiles. Au fur et à mesure qu’on augmentait le temps où ils étaient libérés de leurs chaînes, ils sont devenus bien plus détendus et contents – ils faisaient battre leurs oreilles, se promenaient et broutaient l’herbe.
Le moment le plus marquant pour Dee fut lorsqu’elle réalisa que son travail avait porté fruit, alors qu’un des éléphants utilisa sa trompe pour arracher l’herbe sur le sol et la frapper contre sa patte avant. Les éléphants recommençaient à se comporter comme des éléphants.
Dee Kenyon en train d’observer les éléphants à leur poste d'alimentation de ChangChill.
Nous sommes si reconnaissants envers Dee et les autres protecteurs des animaux de partout sur la planète – aujourd'hui, en cette Journée internationale des femmes et tous les autres jours de l’année.
Surmonter ce phénomène terrible qu’est la cruauté animale
Les éléphants sont des animaux sauvages. Ils ne sont pas domestiqués, comme certains seraient portés à le croire.
Avant d’arriver à ChangChill, tous les éléphants ont été victimes d’une méthode d’élevage cruelle qu’on appelle la ‘contention’. Cette méthode anéantit leur esprit et permet de les manipuler.
Elle consiste à retirer les éléphanteaux de leur mère, à les isoler et à les laisser sans eau ni nourriture. Les coups et les traumatismes intenses détruisent leur côté sauvage et les terrifient jusqu’à ce qu’ils obéissent.
Aidez à mettre fin à cette pratique cruelle uniquement en vous rendant dans un des sanctuaires véritables qui sont des sites favorables aux éléphants et à leur bien-être véritable.