En quoi votre soutien renforce la protection des animaux au Canada

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En quoi votre soutien renforce la protection des animaux au Canada

L’approche à base scientifique et collaborative de Protection mondiale des animaux nous a aidé à devenir un partenaire de confiance sur des enjeux touchant au bien-être des animaux dans le monde. Cela représente une partie essentielle de notre mission et de la façon de faire de notre monde, un monde meilleur pour les animaux.

Au Canada, nous travaillons avec des responsables des politiques, des autorités chargées de l'application des lois et des entreprises privées pour renforcer les lois et les politiques relatives à la protection des animaux. Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des façons dont nous travaillons avec les Canadiens en vue de renforcer la protection des animaux.

Illustré ci-dessous : Un instantané d'écran de la première journée de notre série de webinaires sur le bien-être des animaux, la santé publique ainsi que les risques en matière de sécurité et d'environnement associés au commerce des animaux exotiques.

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Sauvage parmi nous : une série de webinaires sur les animaux exotiques

Le commerce des animaux exotiques au Canada est un enjeu en croissance touchant le bien-être des animaux, la biodiversité locale et il présente des risques à la santé et à la sécurité humaine. En octobre 2020, la Protection mondiale des animaux a présenté une série de webinaires en vue de réunir des groupes clés sur le bien-être des animaux, la conservation, les secteurs de santé publique et tous les ordres de gouvernement et de discuter de cet enjeu, avec en moyenne 150 à 200 personnes participant à chaque séance et plus de 400 personnes inscrites.

Nous avons eu des experts du domaine qui ont discuté et participé à une séance de questions et de réponses en direct et qui ont offert des outils pratiques pour aborder les problèmes liés au bien-être des animaux dans divers domaines (c.-à-d. développement d’une liste positive de règlements, directives pour les agents chargés de l’application des règlements et bien plus encore). En vue de mesurer l'incidence de la série, les participants ont été interrogés avant et après l’événement, ce sondage a relevé une augmentation de 96 % de la sensibilisation et de la compréhension des enjeux importants et 94 % ont reconnu qu’ils avaient un rôle à jouer en vue d’aborder les problèmes liés aux animaux exotiques.

Avec des participants de chaque province canadienne et aussi autour du monde en passant par le Brésil et la Chine, la Protection mondiale des animaux établit un mouvement de groupes clés qui sont touchés par le commerce des animaux exotiques, y compris ceux qui peuvent implanter des changements.

Groupe consultatif sur le bien-être des animaux de l’Ontario

Depuis 1919, la Société de protection des animaux de l'Ontario applique les lois de protection des animaux en Ontario. En 2019, la Société de protection des animaux de l'Ontario a annoncé qu’elle se retirerait de ses tâches d'exécution de la loi à compter du 31 mars à cause du financement inadéquat.  Ces événements ont donné lieu à la Loi sur les services provinciaux visant le bien-être des animaux qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2020.

En 2019, la Protection mondiale des animaux a rencontré le gouvernement de l’Ontario pour formuler des commentaires sur la nouvelle loi. La Loi sur les services provinciaux visant le bien-être des animaux constitue une amélioration et il est encourageant de voir que le gouvernement a reconnu l’importance de protéger les animaux dans la province, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

En 2020, nous avons été invités par le gouvernement à prendre part au groupe consultatif sur le bien-être des animaux qui présentera des recommandations au gouvernement sur les règlements en vertu de la nouvelle loi. Nous sommes ravis de participer et d’être en mesure de donner des recommandations sur divers enjeux relatifs à la protection des animaux.

Illustré ci-dessous : Notre directrice de campagne Lynn Kavanagh et l'ancien ministre des Pêches et des Océans signant l’énoncé appuyant l’initiative mondiale des engins de pêche abandonnés.

Lynn Kavanagh and Jonathan Wilkinson signing onto the GGGI at the 2018 G7.

Le rôle du Canada envers l’initiative mondiale des engins de pêche abandonnés

Les apparaux de pêche perdus et abandonnés, aussi connus comme « engins de pêche abandonnés », constituent l’une des plus grandes menaces aux espèces sauvages marines, et entraînent des blessures ou la mort des animaux qui s’empêtrent dans l’équipement. Les engins de pêche abandonnés constituent aussi une importante source de pollution par les plastiques.

Après s’être engagé et avoir fait du lobbyisme auprès du gouvernement du Canada sur l’enjeu des engins de pêche abandonnés pendant plusieurs années, le Canada s’est joint à la Global Ghost Gear Initiative (une initiative mondiale de lutte contre les engins de pêche fantômes) en 2018 dans le cadre de la réunion du G7 à Halifax. Depuis ce temps, le gouvernement a respecté son engagement visant à s’attaquer au problème des engins de pêche abandonnés en établissant un programme dédié aux engins de pêche abandonnés qui comprend des efforts d’élimination ainsi qu’un programme de financement pour les ONG, les entreprises et les groupes des pêches pour récupérer l’équipement perdu et élaborer des solutions qui empêcheraient en premier lieu la perte de l'équipement. 

Jusqu’à présent le gouvernement a financé plusieurs projets au Canada et dans d’autres régions y compris les Caraïbes, à Vanuatu et aux Îles Salomon. Les projets présentent de nombreux aspects et comprennent des efforts tels que le retrait d’équipement perdu, la mise à œuvre d’options d’élimination d’équipement, l’éducation et l’intervention directe avec les pêcheurs, de renforcement des capacités par le biais d’ateliers d’intervenant, de projets pilotes de marquage d’équipement, de cartographie de l’équipement perdu pour déterminer les points névralgiques, ainsi que des initiatives de recyclage et d’économie circulaire par lesquelles l’équipement en fin de vie utile soit transformé en un produit nouveau et utilisable. Cliquez ici pour en apprendre davantage sur nos projets.

En nettoyant nos océans des engins de pêche abandonnés nuisibles, cela permet non seulement de limiter les risques de préjudice aux espèces menacées et en voie de disparition, de protéger tous les animaux contre la douleur et la souffrance qu’ils pourraient subir en étant emmêlés dans de l’équipement de pêche perdu et des débris, cela aide aussi à protéger nos pêches qui sont déjà menacées de la surpêche. Nous sommes très fiers du travail que nous avons accompli à ce sujet et que la Global Ghost Gear Initiative continue de proliférer et de se développer!

WestJet cesse de promouvoir la captivité de dauphins à des fins de divertissement

En 2020, la pandémie a freiné les voyages et plusieurs ont commencé à repenser la façon dont ils pourraient voyager à l'avenir dans la « nouvelle normalité ».  Nous avons l’impression que rien ne sera jamais pareil et en ce qui a trait au tourisme faunique, cela ne devrait jamais être comme avant. Les dauphins exploités pour le divertissement des touristes souffrent beaucoup et la Protection mondiale des animaux a travaillé avec les grossistes en voyages pour retirer ces offres de leur chaîne d’approvisionnement et d'aider l’industrie à rebâtir en mieux, en tant que secteur de tourisme résilient, responsable et durable.

Les gens sont aussi en train de repenser leur relation avec les animaux et les attitudes des Canadiens sur l’utilisation de la faune à des fins de divertissement sont en train de changer. Entre 2014 et 2019, il y a eu une baisse de 10 % de l’acceptation concernant les expériences de nage avec les dauphins, ainsi qu’un changement législatif historique au Canada en bannissant la garde, l’accouplement et le commerce de cétacés (dauphins, baleines et marsouins) à des fins de divertissement, en adoptant le projet de loi S-203 en 2019.  Nous avons toutes les raisons de croire que ces tendances continueront après la pandémie en raison des inquiétudes accrues concernant la santé et la sécurité et la sensibilisation grandissante envers le rôle que joue l’exploitation d’espèces sauvages dans le risque de maladies zoonotiques et de pandémies.

En raison des preuves scientifiques grandissantes contre le maintien en captivité des dauphins et des attitudes changeantes du public envers leur exploitation pour le divertissement touristique, les grossistes en voyages canadiens répondent avec des engagements pour changer leur chaîne d’approvisionnement. En 2019, Air Canada, Transat et Sunwing se sont engagés à mettre fin à la vente et à la promotion de billets de lieux mettant en vedette des dauphins en captivité. WestJet a confirmé son engagement en ce sens à la fin de l’année 2020. L’engagement de ces entreprises de tourisme canadiennes aidera à mettre fin à l’industrie cruelle du divertissement des dauphins et continuera à changer la demande des touristes pour des expériences plus éthiques.

The Travel Corporation et sa famille de 40 marques renforce sa politique de bien-être des animaux

En avril 2020, The Travel Corporation (TTC) et sa TreadRight Foundation ont lancé leur nouvelle politique de bien-être des animaux, élaborée en collaboration avec la Protection mondiale des animaux. Cela est issu de leur décision en 2014 de retirer les tours d’éléphant et de créer une politique inaugurale de bien-être des animaux en 2015. Ils sont les premiers grossistes en voyage au monde à adopter un cadre plus progressif des cinq domaines pour évaluer l’incidence des expériences qu’ils offrent sur le bien-être des animaux.

La nouvelle politique prend une position plus ferme contre l’accouplement, la présentation et le commerce de cétacés et des autres animaux sauvages à des fins de divertissement touristique et de l'utilisation des animaux pour des combats. La nouvelle politique est maintenant transmise aux fournisseurs et l'entreprise mesurera le progrès par le biais de rapports d'impact annuels. Étant donné que le TTC possède 40 marques de voyages, cela a une incidence considérable sur la vie des animaux partout dans le monde. Nous sommes ravis qu’ils demeurent engagés au bien-être des animaux et qu’ils continuent de travailler avec nous pour faciliter la transition d’une industrie du tourisme plus vaste exempt de cruauté envers la faune et vers des expériences en harmonie avec la faune.

Illustré ci-dessous : Le député canadien Nathaniel Erskine-Smith acceptant les signatures de la pétition canadienne de notre directrice de campagne Melissa Matlow.

Canadian MP Nathaniel Erskine-Smith accepting Canadian petition signatures from our Campaign Director Melissa Matlow

La campagne mondiale demandant au Canada et aux autres pays d’interdire le commerce mondial des espèces sauvages

En 2020, le monde a été profondément touché par la COVID-19, un exemple classique de maladie zoonotique émergente (une maladie transmise entre les animaux et les humains). Le commerce de la faune a joué un rôle important à la COVID-19 et aux autres éclosions telles que le SRAS en plus d’être fondamentalement lié à notre exploitation des animaux sauvages, ainsi qu’à notre empiétement sur leurs habitats. En mettant un terme aux marchés d’espèces sauvages et en freinant le commerce d’espèces sauvages et un des moyens les plus efficaces pour prévenir de futures pandémies.

En réponse, la Protection mondiale des animaux a lancé une campagne mondiale sommant aux pays du G20 d’agir. En juin, nous avons déposé une lettre ouverte collective à notre premier ministre et à d’autres ministres clés en recommandant vivement au gouvernement du Canada de s’engager à mettre fin au commerce mondial de la faune dans le cadre du Sommet du G20 et de prendre des mesures à l’échelle nationale. La lettre a été signée et appuyée par une coalition d’organisations canadiennes de bien-être et de protection des espèces sauvages, de scientifiques et d’éminentes musiciennes canadiennes telles que Jann Arden et Buffy Sainte-Marie.

En juillet, nous avons demandé une enquête nationale démontrant que presque tous les Canadiens reconnaissent que le commerce des espèces sauvages est cruel, fait souffrir, menace la biodiversité et la santé publique et ils appuient fortement la nécessité que le gouvernement prenne des mesures à cet égard. La Protection mondiale des animaux continue de rencontrer et d'informer plus de 50 députés, sénateurs et cadres supérieurs de ministres clés.

En prévision du Sommet des dirigeants du G20, nous avons déposé notre pétition appuyée par plus de 50 000 Canadiens, au député Nathaniel Erskine-Smith qui l’a partagé avec le cabinet du premier ministre. De plus, 1900 autres Canadiens ont envoyé des lettres à leurs députés pour assurer leur soutien. La lancée continue alors que les députés canadiens commencent à exprimer leur soutien pour la campagne, y compris la députée Michelle Rempel-Garner qui a présenté notre pétition à la Chambre des communes.

Bien que nous soyons heureux que les ministres de l’Agriculture du G20 aient reconnu le rôle qu’a joué le commerce des espèces sauvages dans la propagation du risque de maladie zoonotique, notre travail continue en 2021, nous cherchons des engagements visant à mettre fin au commerce au Sommet du G20 en Italie.  Nous espérons que le Canada prendra les devants.

Le tout nouveau code de pratiques pour le poisson du Canada

Le bien-être du poisson est une source croissante d’inquiétude au sein du public est des intervenants de l’industrie. Pour cette raison, l’industrie de l'aquaculture (pisciculture) canadienne était motivée à développer le tout nouveau code de pratiques des espèces de saumon d'élevage. À titre de membre du Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage (CNSAE), la Protection mondiale des animaux a présenté la perspective du bien-être des animaux pour ce code.

Le code est une première étape importante au bien-être du poisson au Canada. Bien que des aspects du code pourraient être plus forts, cela signale une reconnaissance grandissante de l’industrie de la pisciculture du fait que les poissons sont des êtres doués de sensibilité dont les besoins et du risque qu’ils puissent souffrir doivent être pris au sérieux.

En plus de notre rôle sur le nouveau code, nous avons donné des conseils et encouragé la population à émettre des commentaires dans le cadre d’une période consultation publique sur des domaines qui pourraient être plus forts. Nous avons aussi publié une page en regard de l'éditorial dans le Halifax Chronicle (anglais) pour sensibiliser la population sur la sentience et sur les enjeux de bien-être des poissons ainsi que pour émettre des commentaires.

Nous espérons que le code aura une forte prise et qu’il sera adopté par l’industrie de la pisciculture en vue de réaliser d’importantes et nécessaires améliorations au bien-être des poissons d'élevage.

Nous vous remercions de votre soutien continu, nous créons un meilleur avenir pour les animaux. Merci!

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