Votre façon d’éliminer graduellement la collecte de bile d’ours en Corée du Sud
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Votre façon d’éliminer graduellement la collecte de bile d’ours en Corée du Sud
La bile d’ours est une des formes les plus horribles de cruauté animale, mais grâce au soutien des donateurs, nous sommes sur le point de mettre fin à cette industrie cruelle en Corée du Sud.
Échéancier pour mettre fin à la collecte de bile d’ours en Corée du Sud
2003 |
Joindre les rangs de Green Korea United (GKU) pour démarrer la campagne essentielle dans le but de mettre fin au commerce de la bile d'ours en Corée du Sud. Ce processus a débuté alors que nous avons enquêté sur les conditions qui règnent sur les fermes où l’on prélève la bile d'ours en Chine et en Corée du Sud. Les marchés de médicaments traditionnels, les marchés en ligne, ainsi que les autres aspects du commerce font également l'objet de l'enquête. |
2004 |
GKU a publié les résultats de l'enquête réalisée en 2003 : Le rapport sur les conditions véritables du commerce de la bile d'ours. Dans ce rapport, on souligne le commerce illégal de la bile d'ours et des produits connexes en Corée du Sud et dans les pays voisins. Les constatations sont présentées au gouvernement. |
2005 |
Avec l’aide de Protection mondiale des animaux, GKU commande et publie deux sondages dont un a révélé que 87,1 % des Coréens s’opposaient à l’élevage des ours afin d’extraire la bile. Notre campagne a pris son envol au moment où le gouvernement a adopté et appliqué la Wildlife Protection Act. Cette loi remplace la Wildlife Protection and Hunting Act. Elle permet au gouvernement de surveiller les fermes d’élevage des ours de manière plus cohérente. On a réduit à 10 ans l’âge limite légal pour abattre des ours dans le but d’utiliser leur vésicule biliaire, alors qu’elle était auparavant de 24 ans. Enfin, le ministère de l’Environnement élabore des directives en matière de gestion des ours d’élevage. Ces directives permettent l'inspection régulière des fermes d’élevage des ours par les agents du ministère de l’Environnement. |
2005-2013 |
La sensibilisation et le soutien de la population augmentent dans le cadre des nombreuses campagnes d'éducation et pétitions qui coïncident souvent avec la Journée nationale des ours à Séoul, comme l'événement Cage Dreams of Freedom en 2005 et le concert We Love Bears en 2008. |
2007 |
Alors que notre campagne se poursuit, un sondage réalisé par GKU auprès des éleveurs d’ours démontre que 80 % sont d’accord avec l’abolition de l’élevage des ours et qu’ils entendent collaborer avec le gouvernement en échange d’une compensation raisonnable. |
2011 |
Un sondage mené auprès de GKU démontre que 89,5 % des Coréens du Sud qu’on a interrogés s’opposent à l’élevage des ours dans le but d’en prélever la bile, ce qui témoigne d’un sentiment public fort et continu à l’encontre cette pratique. |
2014 |
En compagnie de GKU, nous avons géré une entente historique entre le gouvernement de la Corée du Sud et la Bear Farmers Association de la Corée du Sud pour élaborer un plan de sortie volontaire de l'industrie de l'élevage des ours. Ce plan comprenait un programme de stérilisation consistant, entre autres, à encourager les éleveurs d’ours à faire stériliser leurs ours en captivité et à mettre fin à l’élevage de nouveaux ours destinés à l'industrie. |
2017 |
Le projet de stérilisation des ours en captivité est terminé. |
2020 |
Le nombre d’ours encore en captivité a diminué pour passer de près de 1 400 au milieu des années 2000 à 423 à l'heure actuelle. |
Les efforts se poursuivent en Corée du Sud. En compagnie des autres donateurs, vous contribuez à la surveillance de l’élevage possiblement illégal des ours pour vous assurer de mettre fin une fois pour toutes à l'industrie de la bile d'ours.
Écoutez Gilbert Sape, chef de notre campagne sur les ours et la médecine traditionnelle :
« Nous avons mené une campagne longue et difficile en compagnie de notre partenaire local Green Korea United (GKU) et nous avons collaboré avec le gouvernement de la Corée du Sud et les propriétaires d’ours pour en arriver à cette entente historique. Ce fut également une campagne incessante pour les gens de la Corée du Sud qui, depuis 2005, ont tenu des événements et des activités pour aider à sensibiliser les gens et réduire la demande de bile. »
Il faut du temps, de la recherche, de la persistance et un soutien incroyable pour transformer l’opinion publique et les règlements gouvernementaux et pour mettre un frein à l'activité illégale. Mais grâce à votre aide, nous nous attendons à ce que l'industrie de la bile d'ours en Corée du Sud disparaisse complètement au cours de la prochaine décennie.
Merci de votre soutien sans relâche qui nous permettra de réaliser cette initiative.
Vous contribuez également à mettre fin au commerce de la bile d'ours dans d’autres régions, comme le Vietnam et le Canada.
En compagnie de notre partenaire Education for Nature Vietnam (ENV), nous avons aidé à négocier la libération de 28 ours en 2020. Nous avons constaté une diminution de 90 % du nombre d’ours exploités pour leur bile au Vietnam, alors que ceux-ci sont passés de 4 300 en 2005 à près de 400 en 2020.
Ici au Canada, on chasse les ours noirs pour leur bile qu’on vend ensuite à l'étranger grâce au trafic d’animaux à l'échelle mondiale. Alors qu’il est illégal de vendre les produits de bile d'ours au Canada, nous avons constaté qu’on trouve encore ces produits dans des boutiques à Toronto et qu’on les exporte vers les pays d’Asie.
Nous continuons d’exhorter le gouvernement canadien afin qu’il adopte des politiques visant à interdire la chasse à l’ours noir à l’état sauvage dans le but de vendre la bile dans le cadre du trafic d’animaux sauvages.
Donnez pour nous aider dans nos efforts
Donnez aujourd'hui afin d’amener les gouvernements et les entreprises à conjuguer leurs efforts pour interdire en permanence le trafic des animaux sauvages et vernir ainsi en aide aux ours, aux lions et aux autres animaux.
« Après plusieurs années d’une campagne sans relâche, nous pourrions être la génération qui mettra fin au commerce cruel et inutile de la bile d’ours. » - Gilbert Sape, chef de notre campagne sur les ours et la médecine traditionnelle.