Dix pays se joignent à la Global Ghost Gear Initiative pour protéger les animaux marins

12/06/2017

Les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Belgique, le Panama, la République Dominicaine, le Samoa, les Tonga, la Suède, Tuvalu et les Palaos se joignent à la Global Ghost Gear Initiative pour rendre l'océan plus sûr pour les animaux marins.

Mais avec la collaboration de différents groupes, la GGGI aidera les gouvernements et l’industrie à éviter que les engins de pêche fantômes ne se retrouvent dans nos océans. Un moyen efficace est de suivre les recommandations de meilleures pratiques pour leurs chaînes d’approvisionnement.

En signant des déclarations de soutien à la Global Ghost Gear Initiative (GGGI), ces pays s’engagent à améliorer la santé des écosystèmes marins, à protéger les animaux marins de ces pièges et à protéger la santé humaine et les moyens de subsistance.

Chaque année, des centaines de milliers de baleines, phoques, tortues et oiseaux sont piégés, mutilés et tués par les 640 000 tonnes d’engins de pêche qui restent dans nos océans. Connu sous le nom de matériel fantôme, ce tueur silencieux est l’une des plus grandes menaces pour les animaux marins.

Didier Reynders, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes de la Belgique, s'adressant aux membres des Nations Unies lors d'un événement parallèle à la Conférence sur l'océan organisée par l'ONU le 5 juin 2017.

La quantité d'engins de pêche fantômes laissée dans nos océans menaçant les animaux marins est à la hausse. C'est pourquoi Protection mondiale des animaux a fondé la GGGI en 2015 - pour trouver et mettre en place des solutions durables à ce problème mondial.

« Nous devons nous efforcer de faire travailler ensemble avec le secteur privé, l'industrie de la pêche, le monde académique et les gouvernements pour réduire l'impact des engins perdus sur le secteur économique, la sécurité alimentaire et surtout sur les écosystèmes marins. La certification et le marquage des équipements pour les rendre traçables et le recyclage des matériaux récupérés sont parmi les solutions les plus prometteuses. Mon pays soutient l'initiative de récupération d'engins et le recyclage en tant que principe », a déclaré M. Didier Reynders, vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères et européennes.

Un effort mondial pour lutter contre les engins de pêche fantômes

La GGGI est une alliance de gouvernements, de leaders de l'industrie de la pêche, de chercheurs et d'ONG, engagés dans la réduction des équipements fantômes à l'échelle mondiale et la protection des animaux marins.

Thomas Esang Remengesau, Président de la République des Palaos, prend la parole au siège des Nations Unies lors d'un événement parallèle à la Conférence sur la mer organisée par l'ONU le 5 juin 2017.

L'ampleur du problème est si vaste qu'il pourrait coûter des millions de dollars aux gouvernements en nettoyage.

Mais avec la collaboration de différents groupes, la GGGI aidera les gouvernements et l’industrie à éviter que les engins de pêche fantômes ne se retrouvent dans nos océans. Un moyen efficace est de suivre les recommandations de meilleures pratiques pour leurs chaînes d’approvisionnement.

Devenir les leaders contre les engins de pêche fantômes

En 2015, les Nations Unies ont défini 17 objectifs mondiaux ambitieux, appelés objectifs de développement durable (SDGs par son acronyme en anglais). L'objectif 14 est entièrement centré sur nos océans et demande une réduction significative de la pollution marine de toutes sortes, y compris des engins de pêche fantômes, d'ici 2025.

« En tant que nation insulaire, la Nouvelle-Zélande s'intéresse de près à la gestion de l'océan. L'océan qui entoure la Nouvelle-Zélande, ainsi que les ressources et la vie marines qui y règnent, jouent un rôle vital dans notre bien-être économique, social et culturel et notre identité. Les engins de pêche fantômes abandonnés, perdus ou mis au rebut constituent une menace importante pour nos écosystèmes marins et notre mode de vie unique. Par conséquent, nous soutenons sans réserve la GGGI et nous sommes résolus à faire partie intégrante d'une approche globale visant à résoudre un problème mondial à grande échelle », a déclaré le ministre de la Conservation de la Nouvelle-Zélande, l'hon. Maggie Barry.

Les membres de l'équipe Changements en profondeur de Protection mondiale des animaux rencontrent des représentants des Pays-Bas avant de leur engagement envers la GGGI.

La GGGI est essentielle pour aider les pays à respecter leurs engagements au titre de l’objectif de développement durable #14, en créant des océans plus sûrs et sains pour les animaux marins.

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