La lettre ouverte a également été cosignée par Simon Reeve, Sue Perkins, Evanna Lynch, Alesha Dixon, Alison Steadman, Liz Bonnin, Mark Carwardine, Ben Goldsmith, Peter Tatchell, Vanessa-Mae, Gillian Burke, Gordon Buchanan, Leona Lewis, Paul O Grady et Michaela Strachan. Elle a été envoyée au nom de Protection mondiale des animaux et de la Campagne pour mettre fin au commerce des espèces sauvages (CFCES), qui comprend 24 groupes de premier plan pour la protection des animaux et la conservation de la faune.
Le commerce mondial des espèces sauvages est l’une des principales causes de l’émergence et de la propagation de zoonoses telles que la maladie à coronavirus (COVID-19), le SRAS, la maladie à virus Ebola et le virus MERS, qui seraient tous passés de la faune à l’humain et représentent un risque grave pour la santé mondiale.
Un pangolin du Centre de conservation des ressources naturelles de Riau, à Pekanbaru en Indonésie.
L’animateur de télévision et auteur Simon Reeve a déclaré: « Cette pandémie mondiale a eu un impact dévastateur sur nos vies et il faut absolument s’attaquer à la source du problème. »
« Afin de préserver notre santé et l’avenir du monde naturel, il faut mettre fin à l’exploitation de la faune à des fins d’utilisation dans les industries des animaux de compagnie exotiques, de la médecine traditionnelle et du divertissement. »
Chaque année, des millions d’animaux sauvages, notamment des serpents, des perroquets, des iguanes, des lézards, des tortues et même des loutres sont capturés pour le commerce des animaux exotiques. De plus, des animaux comme les pangolins, les ours et les tigres sont capturés dans la nature ou élevés en captivité pour la médecine traditionnelle asiatique.
Nous devons repenser la façon dont nous traitons les animaux. Les risques pour la santé publique, comme la pandémie actuelle, augmenteront si nous continuons à créer des environnements où diverses espèces qui ne se côtoieraient jamais dans la nature sont commercialisées et maintenues à proximité dans des milieux surpeuplés et des conditions insalubres.
Cette pandémie engendre une prise de conscience: il faut nous rassembler pour mettre fin à l’exploitation cruelle d’espèces sauvages. Impossible d’ignorer les dangers de consommer des espèces sauvages, de les utiliser en médecine, de les exploiter pour le divertissement ou pour en faire des animaux de compagnie.
Signez la pétition demandant au Canada et aux autres pays du G20 d’interdire le commerce mondial des espèces sauvages.