
Créer un monde meilleur pour les animaux sauvages
Nouvelles
Avec votre soutien, nous lançons une nouvelle campagne audacieuse pour protéger les animaux, l’environnement, l’économie et la santé des gens également. Ensemble, nous pouvons réussir à bannir mondialement le commerce cruel, dangereux et inutile d’espèces sauvages
Le lien probable entre le coronavirus et un marché d’espèces sauvages — un endroit où des animaux vivants et morts sont vendus et souvent maintenus dans des conditions bondés — met en lumière le traitement cruel envers les animaux à des fins de gains commerciaux. Il démontre également les effets dévastateurs à l’échelle mondiale que le commerce d’espèces sauvages peut avoir sur la santé humaine.
Ceci nous donne une occasion sans précédent ainsi qu’une tâche urgente et extraordinaire — mettre fin au commerce de la faune.
« Toute l’organisation est vraiment excitée. De tout le désespoir que le coronavirus nous a fait vivre, il y a une lueur d’espoir dans toute cette situation et c’est de créer un monde meilleur pour les animaux sauvages. Nous voyons ceci comme notre mission », dit Kate Nustedt, notre directrice mondiale des animaux dans la nature.
« L’ensemble des efforts de notre organisation ont été redirigés pour mettre fin au commerce d’espèces sauvages dans le monde et à l’intérieur des pays également. La demande d’animaux sauvages pour la médecine, la nourriture, comme des animaux de compagnie ou pour une expérience de vacances unique leur cause énormément de souffrances. Il est maintenant évident que cette demande nuit également à la santé humaine, l’environnement et l’économie. »
70 % des maladies infectieuses émergentes proviennent d’espèces sauvages — enlever des animaux de leur habitat naturel nous met tous à risque.
Établir les liens
Sans la prise de mesures mondiales et nationales pour protéger la faune et mettre fin au commerce, il est fort probable que des pandémies en lien avec des animaux sauvages deviennent plus courantes et graves.
« Nous avons souligné les menaces et les dangers liés au traitement cruel des animaux et les liens avec les maladies zoonotiques — les maladies qui se transfèrent des animaux aux humains. On considère la faune sauvage comme étant la source d’au moins 70 % de toutes les maladies infectieuses zoonotiques émergentes.
« Nous avons vu les liens avec l’Ebola et le SRAS par exemple. Mais je n’aurais jamais pu imaginer que ce que nous voyons atteindrait cette proportion massive mondiale, plutôt que d’être restreinte à une région spécifique ou aux pays environnants », dit Kate.
Kate explique que le problème doit être considéré comme étant d’envergure mondiale et lié à l’acceptabilité actuelle du commerce d’espèces sauvages. Par conséquent, notre campagne aborde tous les moyens et les secteurs auxquels les animaux sauvages sont commercialisés — que ce soit comme du divertissement, des animaux de compagnie, la médecine ou des produits.
Image : Arief Budi Kusuma/shutterstock.com. Exploitation inutile : les pangolins, petits animaux à écailles chassés à des fins d’utilisation dans la médecine traditionnelle, sont les mammifères les plus exploités dans le monde.
Le commerce de la cruauté
Des exemples d’élevages d’animaux sauvages comprennent 24 000 ours élevés en Asie pour que leur bile soit utilisée dans la médecine traditionnelle asiatique. En Afrique du Sud, des lions sont élevés pour le divertissement des gens — incluant les égoportraits et les trophées de chasse — et à des fins d’exportation vers le commerce de la médecine traditionnelle asiatique. Plus de 1500 tiges vivent en captivité en Thaïlande seulement. Ces tigres ont soit été commercialisés, la plupart illégalement, ou élevés dans une vie de souffrance à des fins de divertissement.
« Chaque minute de chaque jour, les animaux sont enlevés de la nature et exploités pour des gains commerciaux. Ceci comprend le commerce pour le tourisme, les animaux de compagnie et la médecine. Et la principale raison pour ceci est la demande mondiale », dit Kate.
Au cours des prochains mois, nous ferons pression auprès des dirigeants mondiaux du G20 qui se réuniront en Arabie saoudite au mois de novembre afin qu’ils s’engagent à mettre fin au commerce mondial du commerce d’espèces sauvages. Cet organe très influent se veut un forum international pour les gouvernements et les gouverneurs des banques centrales de 19 pays et de l’Union européenne.
Le G20 est important en raison de son énorme poids économique et politique; les gouvernements membres s’activent généralement plus rapidement que la plupart des institutions des Nations Unies. Il y a moins de pays individuels et moins de processus formels.
Un bébé tigre passe la journée entière dans cette petite cage; les touristes paient pour donner du lait à ces bébés tigres.
Engagement profond
« C’est vraiment inspirant pour nous, car nous savons la différence que cela peut faire selon notre travail réalisé dans différents pays et dans différents contextes. La Protection mondiale des animaux consiste d’un groupe fortement engagé, passionné, extrêmement bien formé et déterminé à apporter des changements durables pour les espèces sauvages. Et c’est des personnes comme ceci et nos sympathisants qui provoquent des changements », dit Kate.
Elle dit qu’il y a également des actions que nous pouvons faire dans nos vies quotidiennes pour mettre fin à ce commerce.
« Nous pouvons expliquer à nos communautés, nos amis et nos familles, lorsque nous recommencerons à voyager à nouveau, pourquoi ils ne devraient pas se balader sur le dos d’un éléphant ou nager avec des dauphins, par exemple. Et pourquoi ce n’est pas une bonne idée d’avoir un animal exotique comme compagnon et d’acheter un produit issu d’un animal sauvage. Le simple fait de parler de ceci aidera à réduire la demande et à sauver des animaux sauvages de la souffrance ».
Ensemble, nous pouvons garder les animaux dans la nature — là où ils devraient être.
Notre message est clair
La place des animaux sauvages est dans la nature. Lorsqu’ils sont laissés dans la nature et que les gens gardent une distance sécuritaire et protègent les habitats sauvages, la planète devient un endroit beaucoup plus sain et sécuritaire.
Le problème ne peut être perçu comme étant isolé uniquement aux marchés d’animaux sauvages.
Les menaces relatives à la transmission de maladies zoonotiques sont inhérentes à chaque étape du commerce de la faune; le fait qu’il soit légal ou illégal ne fait aucune différence. Ceci comprend la capture, l’élevage, le transport, le commerce physique ou en ligne et le maintien ou l’usage d’animaux sauvage par des personnes.
Signer notre pétition maintenant pour mettre fin au commerce de la faune. Une fois pour toutes.
La place des animaux sauvages est dans la nature. Lorsqu’ils sont laissés dans la nature et que les gens gardent une distance sécuritaire et protègent les habitats sauvages, la planète devient un endroit beaucoup plus sain et sécuritaire.