Algoa Bay i Sydafrika er udnævnt til Whale Heritage Site

Sites du patrimoine baleinier

Les sites du patrimoine baleinier sont un élément essentiel de la solution pour aider les animaux dès maintenant et mettre fin à la cause profonde.

Des milliers de baleines et de dauphins sont victimes du braconnage dans leur milieu naturel ou sont élevés en captivité afin d’approvisionner le secteur du divertissement touristique et des expositions publiques. À mesure que la cruauté de la captivité et du dressage de ces mammifères intelligents est de plus en plus connue, de plus en plus de personnes se détournent de cette forme cruelle de divertissement.

Des territoires de compétence du monde entier, c’est-à-dire le Brésil, la Bolivie, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la France, l’Inde, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni et plus récemment, la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, réagissent à la science en adoptant des lois qui proscrivent ou restreignent grandement l’exposition de mammifères marins en captivité.

Au Canada et partout dans le monde, les baleines et les dauphins sont prêts à prendre leur retraite, mais n’ont nulle part où aller. Les sites du patrimoine baleinier sont un élément essentiel de la solution pour aider les animaux dès maintenant et mettre fin à la cause profonde.

Qu’est-ce que le programme des sites du patrimoine baleinier?

Le programme des sites du patrimoine baleinier est un système mondial d’agrément, conçu par l’Alliance mondiale pour les cétacés (World Cetacean Alliance) et soutenu par Protection mondiale des animaux, qui reconnaît les sites qui offrent et promeuvent l’observation responsable et durable des baleines et des dauphins sauvages.

Le programme aide le secteur du voyage à éliminer progressivement les formes traditionnelles de divertissement cruel avec des animaux sauvages, comme les tours et les spectacles, en leur offrant un moyen de protéger la faune marine et de soutenir des pratiques durables.

Est-ce possible de visiter les sites du patrimoine baleinier?

Oui, les sites du patrimoine baleinier sont ouverts au tourisme.

Alors que le secteur du voyage évolue vers un modèle respectueux de la faune, de plus en plus de sites sont en transition pour répondre aux exigences en matière d’agrément et davantage de sites du patrimoine baleinier seront ajoutés à la liste.

L’avenir est respectueux de la faune et, ensemble, nous pouvons concrétiser cette idée.

Emplacements des sites du patrimoine baleinier

Il existe actuellement cinq sites du patrimoine baleinier :

  • La zone marine de Tenerife-La Gomera au sud-ouest de Tenerife, en Espagne
  • Algoa Bay, en Afrique du Sud
  • Hervey Bay, en Australie
  • Dana Point en Californie, aux États-Unis
  • Bluff à Durban, en Afrique du Sud

En savoir plus au sujet de deux de ces sites en visionnant les vidéos de 4 à 5 minutes.

Tenerife-La Gomera (Espagne) :

Algoa Bay (Afrique du Sud) :

Exigences en matière d’agrément

Pour être admissibles à cet agrément mondial, les sites candidats doivent répondre à des critères définis par l’organisme qui prouvent leur engagement en faveur de la conservation des cétacés par des interactions responsables avec la faune et par la durabilité.

Les critères sont les suivants :

  • Encourager une coexistence responsable entre les humains et les cétacés.
  • Célébrer les cétacés.
  • Faire preuve de durabilité environnementale, sociale et économique.
  • Faire de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation.

Un bon guide pour les touristes

Il n’est pas toujours facile de savoir si les lieux suivent les meilleures pratiques en matière de bien-être animal. Il est possible de faire de la recherche afin de savoir si un lieu est un véritable sanctuaire, mais les ressources nécessaires ne sont pas toujours accessibles pour mener des enquêtes.

Le statut associé au site du patrimoine baleinier permet aux touristes de facilement choisir des destinations qui offrent une observation responsable de baleines et de dauphins, c’est-à-dire des endroits où les gens peuvent découvrir ces cétacés dans leur habitat naturel, et cela, de façon authentique et respectueuse.