Travaillons ensemble
Nous faisons tous partie d’un monde partagé – la santé des humains, des animaux et de la planète est reliée
Créée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « Une seule santé » adopte une approche intégrée pour équilibrer la santé des humains, des animaux et des écosystèmes. Les groupes influents, les gouvernements, les entreprises et les décideurs commencent à reconnaître que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement plus vaste est étroitement liée et interdépendante.
L’approche « Une seule santé » reconnaît cette interrelation profonde et nous rappelle que nous ne pouvons et ne devrions pas tenter de résoudre les plus grands défis du monde de façon isolée.
En tant qu’organisme ayant comme objectif de transformer la vie des animaux, nous devons comprendre les mouvements progressistes pour la santé et le développement humain, la protection de l’environnement, l’égalité et l’accessibilité mondiale, les droits des peuples autochtones, le développement économique durable et de nombreux autres secteurs, mais aussi collaborer avec eux et complémenter leur travail. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons prévenir la prochaine pandémie, créer un système alimentaire équitable, humain et durable et nous attaquer au changement climatique.
Le bien-être des animaux et la santé des humains :
La résistance aux antibiotiques – la plupart des animaux dans les fermes-usines reçoivent régulièrement des antibiotiques pour les empêcher de tomber malades en raison des mauvaises conditions de bien-être. Environ 75 % des antibiotiques du monde sont utilisés dans l’élevage et la surutilisation d’antibiotiques entraîne la crise sanitaire mondiale des superbactéries résistantes aux antibiotiques.
Les pandémies – presque toutes les pandémies connues proviennent de zoonoses (des maladies transmises des animaux aux humains), mais l’émergence d’une pandémie est entièrement alimentée par les activités humaines. Les moteurs de pandémie largement reconnus comprennent :
- L’élevage intensif des animaux au sein duquel les animaux sont entassés et stressés, augmentant les risques de maladies. Les épidémies de grippe aviaire et de grippe porcine sont des exemples de zoonoses provenant d’animaux d’élevage.
- Le commerce mondial de la faune sauvage au sein duquel une variété d’espèces sont gardées dans des conditions stressantes et insalubres, créant l’environnement parfait pour que les virus se transmettent des animaux aux humains. Le SRAS, la maladie à virus Ebola et la COVID-19 sont des maladies zoonotiques liées à la faune sauvage.
Les maladies d’origine alimentaire – le gouvernement du Canada estime qu’il y a environ quatre millions de cas de maladies d’origine alimentaire (p. ex. E. coli et la salmonelle) au pays chaque année, ce qui coûte des milliards de dollars à notre système de santé. Les conditions de surpeuplement et d’insalubrité dans lesquelles beaucoup d’animaux d’élevage vivent ne peuvent être ignorées si nous cherchons à améliorer la salubrité alimentaire.
L’inégalité – bien que les pandémies liées aux zoonoses (alimentées par l’exploitation humaine des animaux) puissent émerger dans toute région du monde, elles ont des effets inégaux sur différents pays et ceux-ci sont souvent plus graves pour les femmes, les peuples qui vivent dans la pauvreté et les collectivités autochtones.
Le bien-être des animaux et la santé de la planète :
La déforestation – la coupe à blanc des forêts et des espaces sauvages afin de produire des aliments pour soutenir de gigantesques fermes-usines est pratiquée dans l’ensemble du monde, mais c’est au Brésil qu’elle est le plus apparente. Producteur majeur de l’oxygène mondial, l’Amazonie abrite aussi des millions d’espèces animales qui souffrent en raison de la perte de leur habitat. Une superficie de la taille de trois terrains de football disparaît chaque minute pour faire place à l’agriculture.
La perte de biodiversité – la disparition d’espèces de leurs habitats naturels entraîne la dégradation et même l’effondrement des écosystèmes. Les activités humaines sont la principale cause de la perte de biodiversité. L’agriculture industrielle contribue au changement climatique, à la pollution et à la destruction des habitats. Le commerce mondial de la faune sauvage mène au braconnage et à l’introduction d’espèces envahissantes lorsque les animaux de compagnie exotiques devenus indésirables sont abandonnés.
Les émissions de gaz à effet de serre – les combustibles fossiles sont utilisés pour produire des engrais pour l’alimentation animale de l’agriculture industrielle. Et lorsqu’ils sont appliqués dans les champs, ces engrais relâchent dans l’atmosphère de l’oxyde nitreux, un gaz à effet de serre néfaste. Dans l’ensemble, les gaz à effet de serre provenant de la production et du traitement d’aliments pour les animaux des fermes-usines représentent 45 % des émissions totales du secteur agricole. Apprenez-en plus sur le site de la FAO : Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage : c’est possible – conclusions et faits principaux (en anglais).
Chaque jour, des milliers d’animaux sauvages sont capturés illégalement ou élevés et vendus dans un commerce mondial des espèces sauvages qui représente plusieurs milliards de dollars pour servir de nourriture, d’animaux de compagnie, de produits de médecine traditionnelle ou de divertissement. Les terribles conditions auxquelles ils sont confrontés causent énormément de souffrance à tous les animaux touchés.
Le contact étroit entre les animaux sauvages en captivité et les humains est un cocktail dangereux. Des infections zoonotiques peuvent survenir et se propager à toutes les étapes du commerce. Cela devrait être une préoccupation cruciale, car plus de 75 % des maladies infectieuses émergentes touchant la santé humaine, comme le SRAS, Ebola et maintenant la COVID-19, proviennent d’espèces sauvages.
Nous devons mettre fin à ce commerce d’animaux sauvages dès maintenant, non seulement en raison de la souffrance infligée aux animaux, mais aussi pour prévenir de futures crises sanitaires mondiales et protéger notre environnement pour les générations à venir.
Joignez-vous à nous en appelant le gouvernement du Canada à :
- Soutenir une fermeture immédiate et permanente des marchés d’espèces sauvages.
- Mettre fin à l’importation et au commerce intérieur d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages qui pourraient contribuer à la propagation de zoonoses au Canada.
- Défendre cette question à l’échelle mondiale et encourager les autres pays à mettre fin au commerce international d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages.
Joignez-vous à nous alors que nous saisissons cette occasion de créer un monde meilleur pour nous tous, animaux et humains.
Ajoutez votre nom à la pétition!
