Exigeons la fin du commerce mondial des espèces sauvages

Le contact étroit entre les animaux sauvages en captivité et les humains est un cocktail dangereux. Des infections zoonotiques peuvent survenir et se propager à toutes les étapes du commerce des espèces sauvages. Cela devrait être une préoccupation cruciale, car plus de 75 % des maladies infectieuses émergentes touchant la santé humaine, comme le SRAS, Ebola et maintenant la COVID-19, proviennent d’espèces sauvages.

Nous devons mettre fin à ce commerce dès maintenant, non seulement en raison de la souffrance infligée aux animaux, mais aussi pour prévenir de futures crises sanitaires mondiales et protéger notre environnement pour les générations à venir.

Signez la pétition pour vous joindre à nous en appelant le gouvernement du Canada à :

Le temps est venu de nous unir pour mettre fin à la souffrance des animaux sauvages et protéger les gens.
  • Soutenir une fermeture immédiate et permanente des marchés d’espèces sauvages.
  • Mettre fin à l’importation et au commerce intérieur d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages qui pourraient contribuer à la propagation de zoonoses au Canada.
  • Défendre cette question à l’échelle mondiale et encourager les autres pays à mettre fin au commerce international d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages.

Signez la pétition

Indicates required field
Prénom
Nom

Nous respectons votre vie privée. Nous ne distribuons ni ne vendons votre adresse à qui que ce soit. Consultez notre déclaration de confidentialité.

La COVID-19 et le commerce des espèces sauvages

Les marchés d’espèces sauvages ont joué un rôle important dans l’éclosion de la COVID-19 et d’autres maladies comme le SRAS. Les conditions de surpopulation, d’insalubrité et de stress dans lesquelles ces animaux sont gardés créent un environnement idéal pour l’apparition et la propagation de maladies infectieuses qui peuvent ensuite se transmettre aux humains.

Ces marchés présentent typiquement une grande variété d’animaux qui pour la plupart ne se rencontreraient jamais en nature et ne se rapprocheraient jamais autant des humains.

Cages multiple animals and trader Jatinegara Jakarta

En image : Des cages d’animaux dans un marché de Jakarta, en Indonésie. Photo : Aaron Gekoski/Protection mondiale des animaux.

La pandémie actuelle et les grandes épidémies précédentes dans l’ensemble du monde sont fondamentalement liées à notre mauvais traitement et à notre exploitation des animaux sauvages, ainsi qu’à notre empiétement sur leurs habitats.

Des millions d’animaux sauvages sont capturés, élevés et vendus chaque année partout dans le monde comme nourriture, produits de luxe, remèdes traditionnels et animaux de compagnie. La souffrance animale existe et les maladies zoonotiques peuvent se propager à chaque étape de ce commerce.

Les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales

Pendant la crise financière de 2008, le G20 a fait preuve de leadership en acceptant des solutions mondiales pour stabiliser les économies du monde. Avec le G20 à nouveau réuni en Italie en 2021, nous l’exhortons à convenir d’une interdiction mondiale du commerce des espèces sauvages.

Le Canada et les autres pays du G20 ont le pouvoir et l’influence nécessaires à pousser le monde à agir. Fermer les marchés d’espèces sauvages et freiner le commerce des animaux sauvages est la façon la plus efficace de prévenir de nouvelles pandémies et le temps est venu d’agir.

Partout dans le monde, des gens comme vous exigent que les dirigeants de leur pays appuient une interdiction mondiale. Les conséquences de la crise sur l’économie seront l’une des principales priorités du sommet du G20 de 2021 en Italie, mais nous savons que le commerce des espèces sauvages fait partie de sa cause profonde. Nous partageons cette planète avec les animaux et nous devons maintenant travailler en tant que communauté mondiale pour changer notre façon de les traiter.

We are calling for a global ban on the wildlife trade.

Joignez-vous à nous pour saisir cette occasion de bâtir un monde meilleur pour nous tous, tant les humains que les animaux.

Ajouter votre nom à notre pétition

Appelons le gouvernement canadien à agir

Nous appelons le gouvernement canadien à porter cette question devant le G20 et à agir à l’échelle nationale.

Une coalition d’organismes de protection des animaux, d’universitaires, de conservationnistes et d’experts des maladies zoonotiques du Canada et d’ailleurs appelle le gouvernement canadien à porter cette question devant le G20 et à agir à l’échelle nationale :

  • En exhortant les autres pays du G20 à soutenir une fermeture immédiate et permanente des marchés d’animaux sauvages.
  • En s’engageant lors du sommet du G20 à mettre fin au commerce international d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages qui pourrait contribuer à la propagation de zoonoses.
  • En s’attaquant au rôle du Canada dans cette question en freinant l’importation et le commerce intérieur d’animaux sauvages et de produits d’animaux sauvages.

Lire la lettre dans son intégralité et découvrir les étapes nécessaires à régler cette question. (anglais seulement)

Canada wildlife trade ban coalition logos july 24 2020

L’attitude des Canadiens à l’égard des commerces mondial et domestique des espèces sauvages

Selon un nouveau sondage mené par Northstar Research Partners, les Canadiens sont préoccupés par les conséquences du commerce mondial des espèces sauvages. Les résultats suggèrent entre autres que 89 % d’entre eux croient que le commerce des espèces sauvages menace la santé humaine et peut causer des pandémies.

Pour en savoir plus :

Le rôle du Canada dans le commerce des espèces sauvages

Pictured: A rescued serval at a sanctuary.
Ball python is small glass container
A bear cub on a farm in Vietnam - photo by our partners Education for Nature Vietnam
L’absence de réglementation, l’insalubrité et la proximité étroite entre les humains et les animaux présentent les conditions idéales à la propagation d’agents pathogènes.

Appelons l’OMS à appuyer une interdiction des marchés d’espèces sauvages afin de sauver des vies humaines

Pendant que le monde continue à lutter contre la COVID-19, plus de 200 organisations, dont Protection mondiale des animaux, Humane Society International et Born Free, ont publié une lettre exhortant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à appuyer une interdiction permanente des marchés d’animaux sauvages vivants et de l’utilisation d’espèces sauvages en médecine traditionnelle.

Envoyée à l’occasion de la Journée mondiale de la santé (le 7 avril 2020), la lettre souligne qu’en considérant le lien suspecté entre la COVID-19 et un marché d’animaux sauvages vivants en Chine, l’OMS doit agir. La mission de l’OMS est de défendre en tout temps la santé publique et elle se doit donc de recommander aux gouvernements du monde entier d’interdire de façon permanente les marchés d’animaux sauvages vivants et l’utilisation d’espèces sauvages en médecine traditionnelle.

La lettre déclare : « Bien qu’une réponse mondiale vigoureuse soit essentielle pour détecter, traiter et réduire la transmission [de la COVID-19], il est tout aussi nécessaire de prendre les mesures vitales pour éviter que des maladies infectieuses émergentes similaires ne se transforment en pandémies considérant la menace que ces dernières représentent pour la vie humaine et le bien-être social et économique. »

Pour en savoir plus :

Le commerce mondial des espèces sauvages : quels sont les faits?

elephant

Chaque jour, des milliers d’animaux se retrouvent malgré eux dans le commerce mondial de la faune qui se chiffre à plusieurs milliards de dollars.

Le commerce des espèces sauvages est alimenté par l’industrie du divertissement et par la demande en matière d’animaux de compagnie exotiques et de remèdes traditionnels. Chaque année, des millions d’animaux sauvages comme des lions, des tigres, des ours, des perroquets, des serpents, des lézards et même des loutres sont capturés pour le commerce des espèces sauvages. Après avoir été arrachés à leur milieu naturel, ces animaux sont jetés dans des sacs, emmenés dans des enclos d’attente inappropriés et surpeuplés, puis entassés dans des cages et expédiés dans des caisses aux quatre coins du monde dans un périple au cours duquel beaucoup d’entre eux périssent. 

Ces conditions horrifiantes causent une souffrance inimaginable aux animaux sauvages piégés dans le commerce de la faune qui les exploite et dont la valeur estimée représente entre 7 et 23 millions de dollars américains par année. Les ours élevés dans des fermes-usines vivent dans des souffrances atroces alors que leur bile est extraite de leur vésicule biliaire à l’aide d’un tube métallique pour être utilisée en médecine traditionnelle. Les perroquets gris d’Afrique sont capturés à l’aide de pièges à colle appâtés, puis leurs plumes de vol sont coupées et ils sont expédiés aux quatre coins du monde comme animaux de compagnie exotiques. Les tigres sont enchaînés et drogués pour poser avec des touristes. Fondés sur l’exploitation, le commerce et la consommation d’animaux sauvages augmentent le risque que des maladies soient transmises aux humains, menant à des éclosions mortelles comme le SRAS et maintenant, la COVID-19.

La COVID-19 a été toute une prise de conscience pour le monde. Le temps est venu de nous unir pour mettre un terme à l’exploitation cruelle des animaux sauvages en mettant fin au commerce mondial de la faune, une cause de souffrance pour des millions d’animaux et de danger pour les gens du monde entier.

Exigeons la fin du commerce mondial des espèces sauvages

Foire aux questions

Un animal sauvage est une espèce sans histoire de domestication, long processus d’altération génétique au cours duquel les individus font l’objet d’un élevage sélectif par les humains pour favoriser certains traits « souhaités ». D’une manière générale, elle comporte des changements d’apparence et de comportement.

Les animaux sauvages élevés en captivité conservent leurs besoins sociaux, physiques et comportementaux complexes, qui sont spécifiquement adaptés à leur habitat naturel.

Notre appel à une interdiction mondiale du commerce des espèces sauvages fait référence aux animaux sauvages élevés en captivité ou capturés en nature qui font partie du commerce mondial non essentiel (p. ex. comme produits de luxe, animaux de compagnie exotiques, remèdes traditionnels et sources de divertissement). Nous n’y incluons pas les végétaux, les pêches destinées au secteur de l’alimentation, les animaux sauvages chassés par des communautés à des fins de subsistance ou les autres commerces de la faune considérés comme essentiels pour la survie humaine.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit les zoonoses comme des maladies et infections naturellement transmissibles des animaux vertébrés (dont les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles et les mammifères) à l’homme. Plus de 60 % de toutes les maladies infectieuses émergentes sont d’origine zoonotique et l’on estime que jusqu’à 75 % d’entre elles proviennent d’animaux sauvages.

Le risque pour la santé mondiale provenant de la menace que représentent les zoonoses fait partie de toutes les étapes du commerce des espèces sauvages, qu’il soit légal ou non, y compris la capture, l’élevage, le transport, la consommation et la garde en captivité.

Le commerce des espèces sauvages est reconnu comme étant une menace pour le bien-être des animaux, la santé publique et les économies, indépendamment de la façon dont les animaux sont trouvés et vendus. En plus de ses risques en matière de santé publique et de conservation, ce commerce qui se chiffre à plusieurs milliards de dollars cause des souffrances immenses aux animaux sauvages, des êtres sensibles qui ressentent le plaisir, la détresse, l’excitation, la peur et la douleur.

Le Canada importe actuellement des dizaines de milliers d’animaux sauvages vivants protégés à des fins commerciales, y compris des primates, des tortues et des pythons royaux, qui sont capturés en nature ou élevés, puis importés légalement au Canada chaque année. De plus, le Canada importe chaque année des centaines de milliers d’animaux sauvages vivants qui ne sont pas régis par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Ensemble, ils représentent un volume considérable du commerce international des animaux sauvages.

Le Canada importe aussi de grandes quantités de produits d’animaux sauvages comme du cuir de crocodile et de serpent, des peaux d’animaux sauvages et des trophées de chasse.

En 2020, après l’éclosion de COVID-19, nous avons lancé une initiative mondiale afin d’appeler les dirigeants du monde à amorcer une interdiction mondiale du commerce des espèces sauvages au sommet du G20. Nous avons présenté une pétition à tous les gouvernements des pays du G20 et pour soutenir cette démarche au Canada, nous avons aussi formé une coalition composée d’organismes de protection des animaux, d’universitaires, de conservationnistes et d’experts des maladies zoonotiques du Canada et d’ailleurs demandant au gouvernement canadien de porter cette question devant le G20 et d’agir à l’échelle nationale.

Avec l’aide de nos sympathisants du monde entier, nous sensibilisons le public et faisons pression sur les dirigeants du monde pour qu’ils adoptent et maintiennent une interdiction qui mettrait fin au commerce des espèces sauvages et contribuerait à prévenir de nouvelles éclosions de maladies zoonotiques.

Une interdiction mondiale du commerce serait une étape considérable pour éviter un accroissement de l’élevage d’animaux sauvages en captivité, du braconnage d’animaux sauvages, de la souffrance animale et des risques pour la santé humaine associés à ces activités commerciales non essentielles. Elle réduirait le nombre d’animaux sauvages faisant l’objet d’un commerce. Des entreprises et des établissements respectables ne voudraient pas que leur marque ou leur réputation soit associée à tout commerce illégal d’espèces sauvages. De telles initiatives ne seraient cependant qu’une composante d’une approche holistique plus vaste. Elles devraient par exemple s’accompagner de règlements d’application stricts et de programmes de modification des comportements afin de faire diminuer la demande des consommateurs pour éviter que le commerce des espèces sauvages ne devienne clandestin.

Joignez-vous à nous pour saisir cette occasion de bâtir un monde meilleur pour nous tous, tant les humains que les animaux.

Ajouter votre nom à notre pétition