Faits sur les paresseux

Voici quelques faits géniaux sur les paresseux!

Il existe deux types de paresseux : les paresseux à deux doigts et les paresseux à trois doigts. Or, les deux ont trois griffes, ou « orteils », sur les pattes arrière, ce qui peut porter à confusion. Les paresseux à deux doigts n’ont que deux « orteils » sur les pattes avant, que l’on pourrait appeler des « doigts »!

Le paresseux contemporain fait en général la taille d’un chien moyen. Mais il n’a pas toujours eu cette taille! Il descend du mégathère, un paresseux géant disparu qui pouvait atteindre la taille d’un éléphant d’Asie moderne.

Pour l’homme, rester suspendu la tête en bas pendant trop longtemps peut devenir plus qu’inconfortable. Alors comment le paresseux peut-il le faire 90 % de son temps? Ses organes sont rattachés à sa cage thoracique, ce qui réduit considérablement la pression exercée sur ses poumons lorsqu’il est suspendu.

L’essentiel de la diète du paresseux est vert et se compose principalement de bourgeons, de feuillages et de pousses tendres. Son estomac compte plusieurs compartiments lui permettant de digérer efficacement toute la cellulose résistante (fibre végétale) qu’il absorbe. Ce processus n’est nullement rapide, car il peut mettre 30 jours à digérer une seule feuille! Il a besoin de beaucoup de repos en raison de son métabolisme incroyablement lent.

Cette lenteur lui permet de conserver son énergie. Il bouge plus lentement que tous les autres mammifères sur la planète. Il se déplace en moyenne de 38 mètres (125 pieds) par jour tout au plus. Le paresseux est encore plus lent s’il se trouve au sol, où il se déplace lentement à une vitesse de 30 cm (1 pied) par minute.

Le paresseux est un être sentient : il pense, il ressent et il a une personnalité unique.

• Il est un animal essentiellement solitaire, qui passe la plupart de son temps seul. Cependant, un jeune paresseux s’accrochera à sa mère pendant environ six mois, apprenant d’elle des techniques de survie vitales. Après cette période, le contact indirect par la communication vocale entre une mère et son petit est très important pour le développement continu de la progéniture.
• Les cas d’adoption entre espèces dans la nature sont rares, mais cela arrive. En 2020, des rapports isolés ont indiqué qu’un paresseux à trois doigts adulte s’occupait d’un bébé paresseux à deux doigts, comme si la femelle avait « adopté » le bébé comme s’il était le sien.
• Le paresseux est un expert du camouflage grâce à sa fourrure unique qui a une relation symbiotique avec les algues. Pendant la saison des pluies, elle est teintée de vert pour se fondre dans le couvert forestier. On pense également que les colonies d’algues fournissent au paresseux des nutriments essentiels, ce dont il manque en captivité.
• Le paresseux a une mauvaise vue. Il est daltonien et a du mal à voir en pleine lumière en raison d’un manque de cellules coniques dans ses yeux, une maladie appelée achromatopsie. Pour compenser, il a un odorat exceptionnel et une grande mémoire spatiale et se déplace dans la forêt grâce à sa mémoire et à son odorat.
• Contrairement aux autres mammifères, le paresseux présente une réponse métabolique unique à la température : il conserve de l’énergie par temps froid, utilise beaucoup d’énergie par temps modéré et, fait remarquable, diminue à nouveau son taux métabolique lorsqu’il fait chaud. Cela s’explique par le fait que le paresseux n’est pas très doué pour réguler sa propre température corporelle. Par exemple, le paresseux ne peut pas frissonner et compte sur sa fourrure pour rester au chaud (et comme il se déplace très lentement, il ne peut pas se réchauffer en se déplaçant). Il se déplace également à l’ombre ou au soleil pour réguler sa température corporelle.