Pourquoi nous avons besoin du projet de loi 236, la Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité

Actuellement, n’importe qui en Ontario peut collectionner des animaux exotiques tels que des lions et des tigres, ouvrir un « zoo » et exercer des activités avec peu ou pas de surveillance. Il n’existe aucune exigence en matière de permis, aucune inspection obligatoire et aucune norme globale en matière de bien-être animal et de sécurité publique. Cette absence de réglementation a donné lieu à l’ouverture de dizaines de « zoos amateurs » non réglementés dans toute la province, mettant en danger les animaux et la sécurité publique.

Dans le cadre d’une démarche novatrice visant à résoudre ce problème, Protection mondiale des animaux et le Zoo de Toronto ont fièrement soutenu Lucille Collard, députée provinciale de l’Ontario, dans l’introduction du projet de loi 236, la Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité. Ensemble, nous plaidons en faveur d’une réglementation plus stricte afin de protéger les animaux sauvages et d’assurer la sécurité du public dans toute la province.

Colin Saravanamuttoo, directeur général de Protection mondiale des animaux, Lucille Collard, députée provinciale d’Ottawa-Vanier, et Dolf DeJong, directeur général du Zoo de Toronto, présentant la Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité.

Objectifs de la Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité

La Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité est une mesure sans précédent visant à protéger les animaux et à préserver nos communautés. Le projet de loi introduit les mesures suivantes :

1. Permis obligatoire: Les zoos devront répondre à des exigences précises, notamment en matière de ressources financières et de préparation aux situations d’urgence.
2. Inspections annuelles : Les établissements devront faire l’objet d’inspections régulières afin de s’assurer qu’ils respectent des normes élevées en matière de soins et de sécurité.
3. Interdiction des activités axées sur le divertissement : L’exploitation d’animaux sauvages à des fins de divertissement, telles que les séances de caresses, les séances de photos ou les spectacles qui compromettent leur bien-être, sera interdite.

En vertu de ces nouvelles règles, des attractions telles que le Marineland, une organisation qui présente un bilan troublant en matière de violations du bien-être des animaux et de décès d’animaux, n’auraient jamais pu continuer à poursuivre leurs activités. La loi permet également à l’Ontario de se placer sur un pied d’égalité avec les autres provinces, qui ont déjà mis en place des réglementations plus strictes concernant les animaux sauvages en captivité.

Un béluga au Marineland (Photo: Sasha Rink / World Animal Protection).

Ce que vous pouvez faire

Le soutien à cette législation s’accroît, 88 % de la population ontarienne s’étant prononcée en faveur de l’octroi d’un permis provincial et de la surveillance des zoos. Pour que ce projet devienne une loi, l’intervention du public joue un rôle crucial.

Voici comment vous pouvez nous aider :

• Si vous habitez en Ontario, communiquez avec votre député ou députée : demandez-lui d’exprimer son soutien au projet de loi 236 auprès du Solliciteur général, Michael Kerzner. (Vous ignorez qui est votre député ou députée? Obtenez ses coordonnées ici.)
• Faites passer le mot : partagez ce billet de blogue ou expliquez à vos camarades et à votre famille pourquoi cette législation est importante. Demandez-leur également d’écrire à leur député ou députée!

• Suivez-nous : tenez-vous au courant des dernières actualités et des mesures que vous pouvez prendre pour aider les animaux en Ontario et ailleurs.

La Loi de 2024 sur la protection des animaux sauvages en captivité représente un tournant dans la manière dont l’Ontario traite ses animaux sauvages. Veillons à ce que ce projet de loi novateur débouche sur un avenir où tous les animaux seront protégés contre la maltraitance et l’exploitation.

En apprendre davantage : 

Source de la photo de la bannière : Sasha Rink / Protection mondiale des animaux