Quand les éléphants témoignent de l’amour

Voici Mae Gohgae, une gracieuse mère de 54 ans, et sa fille Mayura, 35 ans. Pendant des années, elles ont vécu séparément, divertissant les touristes et travaillant parfois dans des conditions difficiles le long de la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar. En 2018, elles ont finalement été réunies à ChangChill, un lieu convivial où les éléphants peuvent simplement être eux-mêmes. Aucune promenade à dos. Aucun toucher. C’est un endroit où les éléphants peuvent vivre naturellement, se promener librement dans la forêt et chercher de la nourriture.

Depuis ce jour, elles sont inséparables. Mais récemment, Mayura est tombée malade et a dû passer deux jours dans un hôpital pour éléphants. Pendant ce temps, Mae Gohgae a réclamé à grands cris sa fille. Imaginez le son d’une mère appelant son enfant. C’était déchirant de l’entendre. Ce fut un rappel émouvant de la profondeur des liens qui unissent les éléphants.

La bonne nouvelle? L’état de Mayura n’avait rien de grave. Elle a été diagnostiquée comme souffrant de constipation, un problème courant en période de mousson, lorsque les éléphants boivent moins d’eau. Et, comble de l’ironie, elle s’est finalement soulagée au moment où elle est arrivée à l’hôpital. Le personnel soignant a dit en riant qu’elle devait avoir « peur de l’hôpital vétérinaire ».

Le moment le plus magique a été le retour de Mayura chez elle. Mae Gohgae mangeait tranquillement lorsqu’elle a soudainement réalisé que sa fille était de retour. Elle s’est retournée, a couru à ses côtés et a barri de joie. Les deux éléphantes se sont saluées en battant des oreilles, en poussant des cris et en se touchant tendrement la trompe – leur façon de dire « tu m’as manqué ».

Les éléphants pleurent, ils célèbrent, ils aiment – tout comme nous. Et grâce à des sympathisants et sympathisantes comme vous, Mayura et Mae Gohgae peuvent partager leur vie en toute sécurité, sérénité et liberté.

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