Belugas at Marineland Canada

Le Canada refuse l’exportation de bélugas : quelle est la prochaine étape?

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Le refus du gouvernement fédéral d’accorder à Marineland un permis d’exportation de bélugas est une victoire pour le bien-être des animaux, mais l’Ontario doit maintenant prendre des mesures pour assurer la protection de l’avenir de ces animaux.

Le gouvernement fédéral a pris une mesure décisive en faveur du bien-être des animaux en refusant la demande de Marineland d’exporter ses bélugas restants vers un établissement chinois. Cette mesure reflète la compassion que la population canadienne attend des personnes qui dirigent le pays et permet d’éviter que ces baleines ne soient expédiées à l’étranger pour y poursuivre leur élevage et leur utilisation à des fins de divertissement.

Toutefois, Marineland héberge encore des centaines d’animaux de différentes espèces, dont l’avenir reste incertain. L’Ontario doit maintenant passer à l’action.

Colin Saravanamuttoo, directeur général, Protection mondiale des animaux Canada, a déclaré : « Le gouvernement fédéral a agi de manière décisive. La province de l’Ontario doit maintenant faire preuve de leadership et veiller à ce que ces animaux reçoivent les meilleurs soins possibles. Nous ne devrions pas exporter nos problèmes liés au bien-être des animaux. »

Quelle serait donc la marche à suivre? Il existe deux solutions viables :

  1. Accélérer le Whale Sanctuary Project: Accélérer le développement du projet de sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse, qui pourrait offrir à ces bélugas un environnement plus naturel et plus humain.
  2. Transformer Marineland en centre de soins palliatifs: Réaménager le parc en centre de soins palliatifs, où des spécialistes veillent de façon indépendante à ce que les animaux soient soignés avec dignité pendant leurs dernières années.

Ces solutions doivent être guidées par un contrôle vétérinaire indépendant, garantissant que les prochaines étapes sont fondées sur la science et les soins sans cruauté.

Le déclin de Marineland met en évidence l’approche dépassée de l’Ontario en ce qui concerne les animaux sauvages en captivité, où la faiblesse des lois sur l’octroi de permis aux zoos continue de permettre l’exploitation d’établissements ne répondant pas aux normes. Avec le projet de loi S-203, le Canada a promis que ce serait la dernière génération de baleines et de dauphins en captivité. Le moment est venu de tenir cet engagement.

En agissant avec urgence, transparence et compassion, les gouvernements peuvent faire en sorte que ces animaux ne soient pas condamnés à de nouvelles souffrances. Au contraire, le Canada peut mettre fin à la captivité des mammifères marins et montrer au monde une meilleure voie plus humaine.

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