Avec le printemps qui approche, il est temps pour beaucoup d’animaux de sortir de leur cachette ou de rentrer de leur destination hivernale. Cette période de l’année représente un défi pour les espèces sauvages qui tentent de s’adapter à un environnement en transformation. Les habitudes comme la recherche de nourriture et d’abri deviennent difficiles, puisque les ressources se sont raréfiées tout au long de l’hiver.
Voici quelques façons d’aider la faune sauvage locale à se rétablir au printemps!
1. Aidez les oiseaux migrateurs
Beaucoup d’espèces d’oiseaux reprendront la direction du nord pour rentrer de leur retraite hivernale à la fin du mois de mars. Vous pouvez les accueillir en vous assurant que votre propriété est sûre pour eux. Des millions d’oiseaux meurent chaque année en se heurtant à des fenêtres de maisons et de bureaux. Le verre réfléchissant peut avoir l’apparence des arbres ou du ciel. Vous pouvez rendre vos fenêtres plus sûres en appliquant des marqueurs visuels sur leur surface extérieure.
Éteignez les lumières
Beaucoup d’oiseaux volent la nuit et la lumière qui émane de vos fenêtres peut les désorienter, modifier leur trajectoire et les piéger.
Nettoyez et remplissez vos mangeoires à oiseaux
Au début du printemps, les nuits sont encore froides et la nourriture se fait rare. La nourriture facilement accessible aide les oiseaux à retrouver la santé, ce qui leur permet de se reproduire et d’élever leurs petits. Mais faites attention. Les mangeoires à oiseaux peuvent transmettre des maladies comme la salmonelle. Assurez-vous de bien nettoyer vos mangeoires en les démontant et en les lavant régulièrement au lave-vaisselle ou à la main avec du savon. Entretenez-les en vérifiant qu’il n’y ait pas de graines moisies ni de déjections pour minimiser les risques de transmission de maladies.
2. Faites un ménage du printemps prudent
Avec l’arrivée du printemps, nous sommes tous et toutes impatient·e·s de raviver nos pelouses et nos jardins. Or, tailler les arbres ou remplir des trous dans le sol peut perturber des aires essentielles où la faune sauvage pourrait s’être réfugiée pour l’hiver. Avant de tailler, d’élaguer ou de tondre votre terrain, vérifiez-le attentivement afin de vous assurer qu’aucun animal sauvage ne s’y cache pour éviter de le blesser ou d’en faire un orphelin.
3. Plantez des végétaux pour les pollinisateurs
Les abeilles, les papillons et les autres pollinisateurs sont essentiels pour nos écosystèmes et notre production alimentaire. Comme beaucoup de ces espèces connaissent malheureusement un déclin en raison de la perte d’habitat et de l’utilisation de pesticides, adapter votre jardin aux besoins des pollinisateurs contribuera à rétablir leurs populations. Planter des espèces indigènes qui produisent des graines est aussi bénéfique pour les oiseaux.
4. Gardez les chats à l’intérieur
S’il vous plaît, gardez vos chats dans la maison. Comme les chats tuent chaque année des millions d’oiseaux et de petits mammifères, il est essentiel de les garder en laisse et de les superviser constamment lorsque vous profitez de l’extérieur avec eux.
5. Explorez consciencieusement
Vous pouvez aider la faune en randonnée et en plein air ce printemps en restant dans les sentiers, en jetant vos déchets de façon appropriée et en gardant les chiens en laisse.
En suivant ces conseils, vous pouvez soutenir la faune sauvage dans son retour printanier alors qu’elle continue de jouer un rôle essentiel dans la préservation de nos écosystèmes locaux.
La faune sauvage est partout; faisons en sorte qu’elle y reste!
À propos de Julian
Julian Victor est un vidéaste spécialisé dans la faune originaire de Toronto. Il a travaillé sur des projets pour National Geographic et Smithsonian. À l’heure actuelle, il crée du contenu sur la conservation de la faune et anime un segment intitulé On the Wild Side pour l’émission matinale la plus populaire au Canada, Breakfast Television.
La mission de Julian est d’éduquer les gens de tous les milieux sur notre planète, ses habitants et la manière de les préserver. Il est toujours à la recherche de différentes histoires de conservation afin de sensibiliser le public au monde naturel. Il affectionne particulièrement les espèces sauvages qui prospèrent dans les milieux urbains. Des grandes colonies de cormorans à aigrettes nichant dans les secteurs riverains de Toronto aux urubus à tête rouge perchés sur des édifices au-dessus d’intersections passantes au centre-ville, Julian affirme que les espèces sauvages nous entourent et qu’il suffit de regarder.
Découvrez d’autres magnifiques photos de la faune sauvage de Julian sur Instagram (@jv_wild).