5 raisons d’agir pour les animaux

1. La crise climatique

• Le système alimentaire est responsable d’un tiers de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) causées par l’homme. Générées par l’utilisation des sols, le transport et les processus de fabrication et transformation.
• Aux États-Unis, Pays-Bas, Brésil et Chine la consommation de poulet a, à elle seule, la même incidence sur le climat que la pollution de 29 millions de voitures.
• Sans un changement radical de l’agriculture et l’alimentation humaine, les efforts pour réduire les émissions seront insuffisants.
• Au Canada et aux États-Unis, la réduction des émissions ne porte pas sur la consommation de viande et produits laitiers.

Les forêts tropicales sont délibérément brûlées afin de dégager des terres pour l’agriculture industrielle. Ces incendies libèrent du CO2 dans l’atmosphère, ce qui contribue au réchauffement de la planète. (Photo : Noelly Castro / World Animal Protection)

2. La résistance aux antimicrobiens

• L’utilisation excessive d’antibiotiques dans l’agriculture contribue à la résistance aux antimicrobiens (RAM).
• Plus de 70 % des antibiotiques utilisés globalement sont administrés à des animaux d’élevage.
• Les réglementations gouvernementales, au Canada et aux États-Unis, autorisent une administration massive.
• L’Organisation mondiale de la Santé considère la RAM comme l’une des dix principales menaces pour la santé publique. Associée à 4,95 millions de décès.

Notre équipe de recherche a constaté une contamination importante des cours d’eau des États-Unis et du Canada par les eaux de ruissellement provenant des élevages de porcs.

3. Les pandémies

• Le commerce des espèces sauvages a joué un rôle important dans l’éclosion de la COVID-19 et d’autres maladies comme le SRAS.
• La population nord-américaine alimente le commerce des espèces sauvages en important chaque année un nombre stupéfiant d’animaux sauvages et de produits d’origine animale.
• Les trois quarts des nouvelles maladies infectieuses des trente dernières années provenaient principalement d’espèces sauvages.
• La détention de diverses espèces animales dans des conditions d’insalubrité accélère l’apparition et la propagation de maladies.

L’OMS estime que la pandémie de la COVID-19 a fait près de 15 millions de victimes dans le monde (2020-2021). (Photo : Ivan Marc / Shutterstock)

4. La perte de biodiversité

• La perte d’habitat est la plus grande menace qui pèse sur la biodiversité mondiale.
• L’agriculture est le principal facteur de perte d’habitat, représentant 80 % de l’ensemble des modifications apportées à l’utilisation des sols dans le monde.
• Le défrichement de terres destinées à la culture fourragère entraîne la destruction de certaines des zones les plus riches en biodiversité de la planète, dont l’Amazonie.
• L’agriculture à elle seule représente une menace pour plus de 80 % des espèces en danger d’extinction.

La déforestation liée à l’agriculture détruit des habitats et met en péril des espèces sauvages. Les forêts et les animaux qui y vivent sont remplacés par des cultures et des pâturages destinés à l’agriculture industrielle. (Photo : Lucas Ninno via Getty Images)

5. L’insécurité alimentaire

• Les animaux d’élevage consomment globalement 40 % des céréales et 75 % du soja. Cela pourrait réduire la quantité disponible pour les êtres humains.
• Pour 100g de protéines dans les céréales adaptées pour humains et données aux animaux, seuls 43g entrent dans la chaîne alimentaire humaine.
• La viande et les produits laitiers mobilisent 83 % des terres en fournissant que 18 % des calories totales.

Plus de 800 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique en raison de la dégradation de l’environnement, de la sécheresse et de la perte de biodiversité. (Photo : Girumshares / Shutterstock