Nous veillons à mettre fin à l’exploitation des ours pour le plaisir des touristes. L’ours dansant est souvent capturé à l’état sauvage par des braconniers, puis vendu au noir et forcé de ‘danser’ dans les rues pour de l’argent.
Un ‘divertissement’ brutal
Voici Maya
La torture de Maya a commencé en très bas âge. Victime du braconnage, elle a probablement vu sa mère mourir sous ses yeux. Orpheline et terrorisée, elle a été vendue au noir à son propriétaire, qui l’utilisait comme moyen de subsistance.
Les oursons comme Maya sont dressés pour deux fonctions : ils sont destinés aux combats – un sport barbare où l’ours doit se battre contre des chiens d’attaque – ou à la danse, une tradition tout aussi cruelle. Comme bien d’autres ours exploités au Pakistan, Maya a dû faire les deux.
La danse des ours est un spectacle cruel où un ours sans défense est contraint de danser dans les rues pour de l’argent. C’est ni plus ni moins une forme de mendicité. Les passants, les jeunes enfants ou les familles paient pour voir un ours faible et affamé, décoré de rubans et de cloches, faire un spectacle grotesque qui s’apparente à de la danse. En fait, les ours qui, comme Maya, subissent un dressage cruel finissent en perpétuel état de douleur et de peur.
On l’a d’abord rendue inoffensive
La souffrance que ces ours endurent dépasse l’imagination. Dressés à la dure dès leur tendre enfance, ils sont d’abord dépouillés de leurs défenses. Pour éviter qu’ils n’agressent leurs maitres, les petits ont souvent les dents limées ou cassées au marteau et les griffes arrachées. Maya a eu le museau percé avec un anneau de métal, par où passe une grosse corde. Chez certains ours, la corde est cousue directement dans la peau, sans anesthésie, et ce, avant même que ne commence leur pénible dressage…
Puis, elle apprend la danse de la torture
L’une des façons d’entrainer un ours comme Maya à danser, c’est en le faisant tenir debout sur des feuilles de métal chaud. Sous le choc de l’intense chaleur, Maya levait les pattes avant et se tenait debout sur ses pattes arrière. La seule façon de soulager sa douleur était de sautiller d’une patte à l’autre, en se secouant de chaque côté dans un mouvement qui évoquait la danse. On lui a fait répéter ce mouvement au son de la musique, et une fois qu’elle a acquis ce comportement contre nature, on lui a retiré les plaques de métal. Une bonne secousse sur la corde suffisait pour la faire danser.
Maya a été conditionnée à danser. Aujourd’hui, dès qu’elle entend le son des tambours accompagné d’une secousse de corde, elle sait qu’il est temps de danser.
Notre travail – La danse des ours
Nous collaborons avec le Pakistan Bioresource Research Centre (BRC) pour mettre fin à l’inutile souffrance des ours au Pakistan. C’est ainsi que nous avons sauvé des ours captifs qui servaient aux combats contre des chiens ou à la danse. Aujourd’hui, ces ours vivent en paix, tout comme leurs maitres.
Découvrez notre travail avec le sanctuaire d'ours Balkasar, au Pakistan, une demeure paisible pour les ours qui ne peuvent être relâchés dans la nature.
Avec d’autres organisations, nous faisons libérer des ours de l’industrie de la danse depuis plus de 20 ans et avons déjà fait abolir cette tradition en Grèce et en Turquie.
Mais notre travail n’est pas fini. Si les combats d’ours sont interdits au Pakistan, la danse, elle, est toujours permise. Nous avons d’urgence besoin de votre aide pour faire interdire toute exploitation des ours au Pakistan, afin que plus aucun d’entre eux n’ait à souffrir.
Avec votre appui, nous pouvons mettre fin à la vie de souffrance et de détresse des ours au nom du divertissement.
Restez informé
Abonnez-vous à notre liste d’envoi pour être informé de nos dernières nouvelles, pétitions, actions et campagnes. Cliquez ici pour vous abonner.