Demandez à PFK d’améliorer la vie des poulets

04/10/2016

Des milliards de poulets à chair souffrent en secret, et PFK, géant du fast-food, peut changer les choses

« Le convoyeur plein de poulets à croissance rapide a un prix. Derrière le plat le plus consommé au monde, il y a l’inacceptable cout de la souffrance, qui augmente avec la demande mondiale en poulet. »”

Pour le 4 octobre, journée mondiale des animaux, nous lançons la deuxième action collective de notre campagne Du changement pour les poulets, qui vise PFK.

La semaine dernière, des milliers de supporteurs signaient notre première pétition, demandant aux sept géants du fast-food de retirer le poulet en cage de leur menu. Nous demandons à PFK de contribuer au bien-être des poulets d’élevage industriel.

Une vie de souffrance invisible

La production de masse des poulets est l’un des pires problèmes de souffrance animale au monde aujourd’hui.

Environ 60 milliards de poulets sont élevés pour la consommation mondiale annuelle. Les deux tiers d’entre eux (soit 40 milliards) vivent en cage ou dans des entrepôts lugubres et surpeuplés. Sans lumière naturelle ni air frais, ils ne peuvent se comporter selon leur nature, comme picorer, gratter le sol ou prendre un bain de poussière.

Qu’est-ce qu’on vous sert?

Le consommateur ignore totalement l’horreur que ces oiseaux doivent subir avant d’aboutir dans son assiette. Selon notre récent sondage international*, on n’en connait que très peu sur la vie et la provenance du poulet dans notre assiette.

Ce sondage de 12 000 consommateurs répartis dans le monde révèle que si les gens se préoccupent de ce qu’ils mangent, peu d’entre eux savent d’où provient leur viande.

Voici ce que révèle ce sondage sur le consommateur canadien :

  • 4 personnes sur 5 (83%) ignorent qu'un poulet ne vit que 42 jours en moyenne
  • 4 personnes sur 5 (82%) ne voudraient pas manger le poulet « fast-food » qui aurait de sérieux problèmes de santé résultant de sa vie en élevage industriel surpeuplé
  • Parmi ceux qui mangent du poulet, 8 sur 10 (82%) n’ont jamais demandé d’où provenait le poulet d’une chaine de fast-food

Incitons PFK à donner l’exemple

Nous défions PFK, l’un des géants du poulet fast-food, de se conformer à nos critères de bien-être. Nous voulons des poulets qui grandissent normalement, avec plus d’espace, de litière et de lumière naturelle, et qui peuvent se comporter comme des poulets.

Selon la politique de bien-être animal de PFK, son objectif est de ne travailler qu’avec des fournisseurs qui respectent leur engagement en matière de bien-être animal. Pourtant, la Business Benchmark on Farm Animal Welfare (BBFAW) classe PFK à l’avant-dernière position mondiale pour sa performance en matière de bien-être animal.

Nous prions nos supporteurs d'ajouter la puissance de leur voix à notre campagne en signant la pétition pour PFK.

L’industrie du convoyeur

Voici ce qu’affirme Josey Kitson, Directrice générale de Protection mondiale des animaux Canada : « Le convoyeur plein de poulets à croissance rapide a un prix. Derrière le plat le plus consommé au monde, il y a l’inacceptable cout de la souffrance, qui augmente avec la demande mondiale en poulet. »”

D’innombrables poulets souffrent et boitent, le cœur et les poumons surmenés en raison d’une croissance effrénée, et ont des plaies et des brulures parce qu’ils sont laissés trop longtemps dans leurs excréments.

Elle ajoute : « Il faut exposer les tristes conditions dans lesquelles vivent nombre de poulets d’élevage industriel. Leur souffrance est invisible, elle se déroule derrière des portes closes, loin des regards. PFK est très influent sur le marché, avec ses 18 000 points de vente dans 115 pays. Nous aimerions que la société utilise son influence mondiale pour prouver qu’elle se soucie du bien-être des poulets. »

Passez à l’action!

Signez la pétition aujourd’hui et créez du Changement pour les poulets

*Sondage mené dans 12 pays : Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, Danemark, É-U, Canada, Inde, Brésil, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Australie et Chine. Sondage réalisé par TNS Global.