Le café de civette est un produit de luxe. Et notre campagne vise à transformer cette industrie, qui fait énormément souffrir les civettes en Asie du Sud-Est.
Qu’est-ce que le café de civette?
La civette est un petit mammifère nocturne originaire des régions tropicales d’Asie et d’Afrique. Le café qu’elle produit, en mangeant les baies du café et en excrétant les graines qui sont ensuite recueillies et lavées, est devenu très populaire. Mais aujourd’hui, pour répondre à la demande croissante, on la capture et la force à vivre dans des conditions inhumaines. Nous incitons donc les fournisseurs à ne s’approvisionner qu’en café de civettes sauvages élevées en liberté.
Lors de leur capture, les civettes sont souvent blessées, puis elles vivent un stress extrême quand on les manipule.
Le problème
Pour répondre à la demande en café de civette ou Kopi luwak, on les capture à l’aide de boites-piège, de collets ou de chiens de chasse. Ces méthodes finissent souvent par les blesser. Puis, elles sont vendues aux ‘producteurs’ de café, ou sont transférées dans de bruyants marchés bondés d’animaux sauvages. Une fois vendues, les civettes sont confinées à de petites cages, souvent trop petites pour y loger ou dormir. Elles sont souvent très stressées, elles tournent en rond et se mutilent. Mal nourries, vivant dans d’affreuses conditions, ces petites bêtes meurent prématurément ou portent des blessures.
La solution
Le café de civettes sauvages en liberté est la seule option éthique. Il permet aux civettes de vivre à l’état sauvage et aux communautés rurales de tirer un petit revenu de la cueillette et de la vente des grains de café qu’elles excrètent. Et les connaisseurs recherchent ce produit naturel de qualité plutôt que sa version inférieure, cruellement produite en cage—une duperie qui nuit à l’industrie traditionnelle.
Notre travail
Notre campagne vise à mettre fin au commerce de café de civettes en cage, et l’idée gagne du terrain. Nous avons d’abord demandé aux détaillants du Canada, du Danemark, des Pays-Bas, de la Suède et du Royaume-Uni d’examiner leur chaine d’approvisionnement et de cesser de vendre du café dont l’origine sauvage ne pouvait être établie. Au moins 13 détaillants—comme Harrods et Selfridges, du Royaume-Uni, et Simon Lévelt, des Pays-Bas—ont accepté de retirer ce café des tablettes ou de faire enquête.
Pour faire évoluer l’industrie du café
Nous travaillons maintenant avec les organismes de certification du café, et appuyons les efforts de l’industrie pour répondre à notre campagne. En pourparlers avec l’UTZ Certified et la Rainforest Alliance, nous explorons des façons d’éviter aux producteurs d’être associés à la production de café de civettes en cage. Avec ces organismes, nous tentons d’introduire des normes de bien-être animal dans les codes de pratiques de l’industrie.
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