10 choses à savoir sur les poulets d’élevage industriel

29/11/2016

La production de poulets industriels est responsable de l’une des pires formes de souffrance animale au monde. Or, la plupart des gens ignorent les souffrances que subissent ces animaux intelligents et sensibles.

Depuis quelques années, les consommateurs exigent des œufs produits dans de meilleures conditions. Ainsi, plusieurs sociétés alimentaires, notamment Nestlé et McDonald’s, se sont engagées à ne servir que des œufs pondus en liberté.

La consommation mondiale de poulet augmente chaque année. Et pour répondre à la demande, les élevages industriels ont dû considérablement accélérer la période de croissance.

Mais dans la plupart des cas, le bien-être des poulets n’entre pas dans l’équation. Résultat: ils souffrent misérablement pendant toute leur brève vie.

Le saviez-vous?

  1. On élève environ 60 milliards de poulets annuellement pour leur chair. 40 milliards d’entre eux sont élevés dans d’immenses entrepôts surpeuplés ou dans des cages exigües. Ils vivent dans d’abominables conditions et souffrent de troubles cardiaques, cutanés, respiratoires et osseux.
  2. Le poulet est l’une des viandes les plus populaires au monde. De 1996 à 2016, la demande en chair de poulet a crû d’environ 40% en Union européenne, de 89% en Chine, et de 183% en Inde.
  3. Le poulet industriel vit en moyenne 42 jours. À l’état sauvage, il vit plusieurs années.
  4. Le poulet industriel gagne souvent plus de 50 grammes par jour. Or, son système immunitaire, ses organes et ses jambes peinent à suivre ce rythme; s’ensuit une variété de troubles physiques.
  5. Le poulet à chair est encore un bébé quand on l’abat. Avec un taux de croissance accéléré et une durée de vie écourtée, le poulet à chair est très jeune malgré son apparente maturité.
  6. On n’élève que certaines races de poulets à chair. Ils sont génétiquement sélectionnés pour leur capacité à atteindre le « poids d’abattage » le plus rapidement possible.
  7. On abat environ 2000 poulets à chair chaque seconde dans le monde.
  8. Plusieurs d’entre eux vivent entassés dans un espace plus petit qu’une feuille de papier de format lettre. Lorsqu’ils sont prêts pour l’abattoir, il leur reste à peine d’espace pour bouger.
  9. Le poulet aime prendre des bains de poussière. Il creuse des trous peu profonds où il saute et se couvre de boue et de poussière. Ce comportement naturel est important pour la santé de ses plumes et contre les parasites. Le poulet industriel peut rarement prendre son bain de poussière ou adopter d’autres comportements importants, comme picorer, gratter le sol ou se percher.
  10. 71% des gens qui achètent du poulet de restauration rapide ne se demandent jamais d’où il provient. C’est ce qu’a révélé une récente étude menée auprès de 12 000 personnes.

Notre PDG, Steve McIvor, nous explique: « Le convoyeur plein de poulets à croissance rapide a un prix. Derrière le plat le plus consommé au monde, il y a l’inacceptable cout de la souffrance, qui augmente avec la demande mondiale en poulet. »

Il faut tenir compte du bien-être des poules pondeuses

Depuis quelques années, les consommateurs exigent des œufs produits dans de meilleures conditions. Ainsi, plusieurs sociétés alimentaires, notamment Nestlé et McDonald’s, se sont engagées à ne servir que des œufs pondus en liberté.

Malheureusement, la souffrance des poulets reste invisible. La plupart des gens ignorent toute la souffrance que subit le poulet à chair avant d'aboutir dans leur assiette.

Signez notre pétition à PFK

Ensemble, exigeons de PFK, l’un des géants de la restauration rapide, qu’il améliore le bien-être des milliards de poulets dans sa chaine d’approvisionnement.

Nous demandons à PFK :

  • d’utiliser des races de poulets à croissance normale;
  • de leur allouer davantage d’espace;
  • de leur fournir davantage d’objets pour sociabiliser et explorer, comme des perchoirs et des bottes de foin;
  • de laisser pénétrer la lumière naturelle dans les poulaillers-entrepôts