C’est maintenant le temps d’éliminer la rage chez les chiens

11/12/2015

Des organisations mondiales lancent officiellement un cadre d’action, inspiré de nos solutions non cruelles, pour mettre fin à la transmission de la rage par les chiens d’ici 2030.

Contre la rage, là où l’abattage des chiens échoue, la vaccination et la bonne gestion réussissent. Il faut s’assurer que les communautés prennent soin de leurs chiens plutôt que de les tuer cruellement dans un futile effort pour contrôler les épidémies de rage

Cette semaine, en Suisse, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et nos partenaires de l’Alliance globale contre la rage (GARC) ont tenu une conférence pour annoncer leur cadre d’élimination de la rage d’ici 2030, qui inclut la vaccination massive des chiens. Ce cadre constitue l’avancée la plus marquante à l’échelle mondiale vers la protection des chiens contre la rage et les programmes d’abattage.

Pour sauver des millions de chiens

95 % de la rage humaine se transmet par morsure de chien. Pour éliminer la rage chez l’humain, il faut d’abord l’éliminer chez le chien. Notre campagne « Better Lives for Dogs » (une vie meilleure pour les chiens) a permis de démontrer que la vaccination massive des chiens était la seule façon d’y parvenir, et qu’on devrait en faire une priorité.

Cette conférence le reconnait formellement pour la première fois sur la scène mondiale. Et à cette conférence, avec les organisations hôtes, nous avons présenté la preuve qu’on pouvait protéger la vie de millions de chiens, qui autrement seraient abattus avec des méthodes cruelles, dans une vaine tentative d’endiguer la rage.

Notre directeur général, Steve McIvor, qui a fait la présentation, aux côtés de Beryl Mutonono-Watkiss, directrice de la campagne « Better Lives for Dogs », a expliqué :

“Contre la rage, là où l’abattage des chiens échoue, la vaccination et la bonne gestion réussissent. Il faut s’assurer que les communautés prennent soin de leurs chiens plutôt que de les tuer cruellement dans un futile effort pour contrôler les épidémies de rage.

“La vaccination de masse et les bons soins des maitres n’élimineront pas la rage, mais élimineront notre peur de la rage et nos préjugés négatifs envers les chiens.”

Pour protéger les chiens en Afrique et en Asie

Nos venons de travailler avec la Bill & Melinda Gates Foundation et l’OMS en Afrique du Sud, en Tanzanie et aux Philippines, pour veiller à ce que le bien-être des chiens soit une priorité pendant leurs campagnes de vaccination. Ces projets ont démontré qu’en vaccinant 70 % des chiens dans une région donnée pendant un nombre d’années, on peut éliminer la rage. Cette preuve a été présentée à la conférence de Genève cette semaine, et elle jette les bases d’une vision globale commune à l’OIE, à l’OMS et à la FAO.

Non seulement la vaccination massive élimine la rage, mais dans les communautés qui l’ont subie, elle élimine aussi la peur de la rage et les préjugés négatifs envers les chiens.  Et Ellie Parravani, notre coordonnatrice de la campagne Better Lives for Dogs, a pu le constater d’elle-même, cette année au Kenya. Dans son récent blogue, elle raconte la perte et la transformation émouvante de John Munyinyi.

Nous continuerons de travailler avec les organisations intergouvernementales et locales, et les gouvernements pour veiller à ce que la vaccination de masse soit l’unique approche adoptée pour éliminer la rage, et que les techniques non cruelles de gestion des populations soient utilisées pour que la rage soit éliminée une fois pour toutes. Ensemble, nous offrirons une vie meilleure à des millions de chiens dans le monde.  

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